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03 June 2005

Le Monde.fr : On ne change pas une équipe qui perd, par Nicolas Baverez

On peut aimer ou non le rejet par 55 % des Français du projet de Constitution européenne, mais on ne peut faire qu'il ne soit pas. Et qu'il soit réversible. Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, rien ne sera plus comme avant le 29 mai 2005, ni pour la France ni pour l'Europe, toutes deux en fin de cycle.

01 June 2005

Netlex Blogs 2.0 » L’esprit du 29 mai

Le défi du “Non” massif du 29 mai consistait d’abord pour ses partisans à se faire entendre. Un sondage a montré que le contenu de la constitution n’a compté que pour 24% dans le vote des électeurs.

11 May 2005

Libération : L\'exception française

Aux Etats-Unis, le Président s'adresse à la radio, tous les samedis, à ses concitoyens, et les conférences de presse à la Maison Blanche sont l'ordinaire des jours ouvrables ; en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Espagne, le débat parlementaire fait rage et la démocratie est quotidienne. Ici, elle est intermittente. Le jour du vote, les Français sont omnipotents ; entre les votes, nul ne daigne, du côté du pouvoir, les informer régulièrement, les écouter et leur parler. Comment s'étonner ensuite qu'ils réagissent rageusement ? Depuis le référendum de Maastricht, le débat européen n'a pas existé en France : l'élargissement à vingt-cinq a eu lieu en catimini. Avant la campagne référendaire actuelle, Jacques Chirac n'a pas participé à une seule émission sur l'Europe. C'est ce vide qui se paie aujourd'hui. Si tant de contrevérités s'accréditent (la Constitution mettrait en cause l'IVG, la laïcité, le divorce...), si tant de démagogie peut déferler (le non serait l'Apocalypse, le oui serait la régression sociale), cela tient aux lourds et constants silences des hommes au pouvoir. La démocratie ne peut pas vivre seulement une fois tous les cinq ans.

29 April 2005

Trois mensonges du non, Laurent Joffrin

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L’arrogance a changé de camp. Jusqu’ici, elle était trop souvent le fait des partisans de la construction européenne: ils le paient cher dans cette campagne. Mais chacun voit qu’aujourd’hui les leaders du «non de gauche» ont cédé à la même pente, en y ajoutant une insigne mauvaise foi.

28 April 2005