public marks

PUBLIC MARKS from babils with tag constitution

15 June 2005

Aprés le référendum francais , la politique par la crise.

(via)
Souligner ces risques de turbulences politiques et sociales n’équivaut pas à barrer l’avenir. La crise, les crises actuelles sont un passage inévitable dès lors que la nécessité indiscutable d’une unification européenne s’exprime dans un cadre où jusqu’ici la démocratie la plus élémentaire a tenu peu de place. On ne peut réagir à ces dangers qu’en les affrontant. Le nationalisme, la démagogie ne sont pas inscrits dans le registre de la nécessité. Mais pour les stopper, il faut donner à la réflexion et à la lutte une dimension renouvelée. Ni sur le plan économique ni au niveau politique, des solutions ne peuvent être trouvées dans le seul cadre national.

03 June 2005

Le Monde.fr : On ne change pas une équipe qui perd, par Nicolas Baverez

On peut aimer ou non le rejet par 55 % des Français du projet de Constitution européenne, mais on ne peut faire qu'il ne soit pas. Et qu'il soit réversible. Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, rien ne sera plus comme avant le 29 mai 2005, ni pour la France ni pour l'Europe, toutes deux en fin de cycle.

01 June 2005

Netlex Blogs 2.0 » L’esprit du 29 mai

Le défi du “Non” massif du 29 mai consistait d’abord pour ses partisans à se faire entendre. Un sondage a montré que le contenu de la constitution n’a compté que pour 24% dans le vote des électeurs.

AeOUI : J+2 : Toujours la gueule de bois

Pour la note et les commentaires, très intéressants.

Libération : Game, set and match

by 1 other
La gauche française du non social a porté un coup, peut-être mortel, à l'économie sociale de marché, mais c'est au bénéfice du libéralisme qu'elle l'a fait. S'il y a un jour renégociation tardive et partielle, ce sera sur des bases moins sociales et plus libérales.

31 May 2005

Non

by 1 other (via)
Quand j’avais l’âge de mon gars, mon père m’avait emmené voir l’épisode IV, qui n’était que le I à l’époque. En ce temps-là Europe rimait avec an 2000, c’était l’avenir, une construction positive. La gauche montait aussi, et j’ai tiré mes premiers coups sous Mitterrand. Le siècle de mes gosses commence avec une victoire de Chirac sur Le Pen et un NON à l’Europe, pardon à un traité instituant...

Et maintenant, que fait-on ? - padawan.info/fr

et pourtant je sens confusément qu'il s'est passé quelque chose de nouveau, plus qu'un intérêt record pour un suffrage, une envie citoyenne de s'approprier le débat et la réflexion trop longtemps accaparés par les "professionnels" de la politique. J'ai déjà cité le blog collectif Publius, mais des projets comme le wiki NotreConstitution.net et le duo blog/wiki bilingue (français/anglais) Talkeuro marquent une volonté d'agir en dehors des clous de l'arène médiatico-politique.

Lendemain de référendum

by 1 other
Dire que la majorité peut avoir tort, ce n’est pas lui manquer de respect : si l’on doit l'obéissance au souverain il n’a aucune autorité en matière de raisonnement. C’est comme les décisions de justice : leur autorité ne prouve aucunement leur justesse, car le bon sens doit admettre qu’il arrive probablement – pas toujours ni même souvent, mais parfois – qu'elles soient erronées.

30 May 2005

Phersu: Statistiques

Sur 54,87% de Non, on a donc :

Embruns > Actus et opinions > Amertume

Partisan d’une Europe forte, fédéraliste, opposé à tous les nationalismes, homme de gauche depuis toujours, je suis consterné par cette campagne en grande partie démagogique et populiste, qui n’a que trop misé sur la peur et l’ostracisme. Et voir les Fabius, Montebourg, Mélenchon, Buffet, Besancenot, Villiers, Pasqua et Le Pen se battrent les oripeaux du non, cela m’écœure. C’est ça votre “non” ? Navré de vous faire remarquer qu’il ne sent pas très bon et qu’il n’est guère unitaire. Qu’il ne constitue en aucun cas une plate-forme pour refonder une autre Europe. D’ailleurs, quel arrogance de nous croire la voix unique d’une Europe sociale et de vouloir donner des leçons au reste du continent.

Publius, la constitution européenne: Amertume, déception et tristesse

by 1 other
Entendre, d’une chaîne à l’autre, les Le Pen, les Villiers, les Besancenot, les Buffet entonner le chant de la victoire et en appeler à la dissolution de ceci ou la démission de ceux-là ; assister aux tentatives minables de reprise de contrôle de la sitation par des Douste-Blazy ou des Alliot-Marie crispés… Quelle terrible soirée.

27 May 2005

constitution européenne en débat

C'est, à mes yeux, la principale faiblesse du Traité constitutionnel. Il n'y a toutefois aucune raison de voter contre ce texte sous prétexte qu'il ne remettrait pas suffisamment en cause le traité de Nice dès lors que le rejet de la Constitution consacrerait ... le Traité de Nice et les dispositions contestées. (...) Il y a encore des combats à mener mais ce n'est pas sur la défaite de la Constitution et son rejet par la France qu'on se donnera les moyens de faire sauter les mauvais choix de Nice.

25 May 2005

La Constitution européenne en débat: Le marché et sa phobie

très intéressante note sur le "marché" et ses instances de régulation

Libération : «Le non de gauche, une danse de la pluie»

Avoir un programme politique, ce n'est pas rester dans le bla-bla national-républicain : c'est s'inscrire dans l'univers réel des nations européennes, mesurer les intérêts communs ou divergents et proposer des solutions. Au lieu de quoi, le non de gauche prône un non thérapeutique, presque magique, comme une danse de la pluie. Et n'a accouché que d'une chose nouvelle : les Polonais comme boucs émissaires.

23 May 2005

Libération : Le oui subversif d'Emmaüs

Quelquefois des responsables politiques nous demandent à nous responsables associatifs : «Vous n'avez pas envie de faire de la politique ?» Nous avons tendance à répondre : «Mais si, et nous en faisons. Et vous, dont c'est le métier, cela ne vous tente pas de faire de la politique ?» (...) On aurait donc pu attendre un vote négatif, un «non social», de la part de gens qui ont connu des trajectoires de vie souvent difficiles. Or, on reçoit un «oui, si». Quand on entend qu'au-dessous de 1 200 euros de revenus mensuels, les gens votent forcément contre le traité, on généralise abusivement ou... on dit ce qu'on aurait envie d'entendre.

20 May 2005

Brain Not Found - Weblog

Un grand penseur de notre temps disait : "Chaque problème compliqué a une solution simple, et elle est forcément mauvaise". Non, la constitution n'est pas un texte simple. Non, une constitution n'est pas faite pour être un texte compréhensible par l'ensemble de la population. Et Dieu merci. Le contraire aurait été grave.

19 May 2005

Libération : Une campagne au pied du mur

Pour un peu, on en viendrait à souhaiter la victoire du non afin de calmer cette excitation. Pour que ceux que les slogans ont grisés constatent les conséquences réelles de leurs choix. Pour qu'ils se rendent compte par eux-mêmes que leur maximalisme fédéraliste a servi de marchepied aux souverainistes. Qu'ils en viennent par l'expérience à la conclusion qu'il aurait mieux valu engranger les avancées du TCE par rapport au traité de Nice plutôt que de se faire plaisir avec le non sans penser à la suite...

18 May 2005

Libération : La Constitution et le mythe du plan B

Au coeur des débats, ce sera cependant le futur président de la République qui mènera le jeu en notre nom. Peut-être sera-il plus social que Jacques Chirac, s'il sort des rangs du non de gauche, peut-être serait-il au contraire plus libéral que lui, s'il s'appelle par exemple Nicolas Sarkozy, hypothèse que la profonde déchirure actuelle de la gauche facilite grandement.

17 May 2005

Brain Not Found - Weblog

by 1 other (via)
On ne peut que féliciter Attac pour cette affiche de bon goût. Aucun cliché (Anna, Slovaque, massage), aucun amalgame débilisant (Slovaque, prostitution, mafia), aucun protectionnisme (chez moi, 20% de chômage alors je suis venue travailler en France). Bref, aucune démagogie.

12 May 2005

Le Monde.fr : "Le devoir de vérité impose de dire qu'il peut y avoir un plan B. Mais une solution rapide est impossible"

by 1 other
Sans malice, je me demande pourquoi le PS a organisé un référendum ! Souvent je dis aux militants : "Vous avez des motivations qui vous ont fait adhérer au parti. Vous êtes déçus, vous voudriez une société plus juste, vous êtes même parfois indignés, et c'est peut-être une vertu dans les circonstances présentes, mais attention à bien distinguer ce que l'on peut faire en Europe et ce qu'il incombe à la France de faire. Cette distinction m'avait paru acquise. Or, aujourd'hui, la confusion est plus grande. Sans le référendum interne, j'aurais compris ce mélange des genres. On sent, derrière les arguments des opposants au traité, un véritable débat entre le fantasme de la rupture avec le système existant et ceux que j'appellerai les "possibilistes.

11 May 2005

Libération : L\'exception française

Aux Etats-Unis, le Président s'adresse à la radio, tous les samedis, à ses concitoyens, et les conférences de presse à la Maison Blanche sont l'ordinaire des jours ouvrables ; en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Espagne, le débat parlementaire fait rage et la démocratie est quotidienne. Ici, elle est intermittente. Le jour du vote, les Français sont omnipotents ; entre les votes, nul ne daigne, du côté du pouvoir, les informer régulièrement, les écouter et leur parler. Comment s'étonner ensuite qu'ils réagissent rageusement ? Depuis le référendum de Maastricht, le débat européen n'a pas existé en France : l'élargissement à vingt-cinq a eu lieu en catimini. Avant la campagne référendaire actuelle, Jacques Chirac n'a pas participé à une seule émission sur l'Europe. C'est ce vide qui se paie aujourd'hui. Si tant de contrevérités s'accréditent (la Constitution mettrait en cause l'IVG, la laïcité, le divorce...), si tant de démagogie peut déferler (le non serait l'Apocalypse, le oui serait la régression sociale), cela tient aux lourds et constants silences des hommes au pouvoir. La démocratie ne peut pas vivre seulement une fois tous les cinq ans.

Libération : Oui, non: les médias, cibles un peu trop faciles

by 1 other
Au risque de choquer, rappelons que ce n'est pas parce qu'il nous faut répondre oui ou non à la question que les partisans du oui et du non doivent nécessairement bénéficier d'une place équivalente dans les médias. Les médias ont le devoir d'interroger d'abord les responsables politiques des partis les plus représentatifs ou les intellectuels les plus reconnus. Il se trouve en l'occurrence qu'ils sont très majoritairement favorables au oui

10 May 2005

un argumentaire pour le oui (pdf)

Il est de bon ton en ce moment d’être contre la constitution. Nous, Français, râler, critiquer, on sait bien faire et ça passe toujours mieux que d’être d’accord avec les « technocrates » de Bruxelles.

lLettre ouverte à ATTAC (pdf)

8 points erronés de l’argumentaire d’ATTAC

29 April 2005

un appel à voter blanc

(via)
C’EST CHANGER DE CABINE À BORD DU TITANIC Pour ce REFERENDUM NOUS VOTONS BLANC !

babils's TAGS related to tag constitution

analyse +   attac +   blog +   conséquences +   emmaus +   europe +   france +   insolite +   médias +   mythe +   économie +   épilogue +   opinion +   oui +   pape +   politique +   réflexion +   synthèse +   vagabondage +   video +