PUBLIC MARKS with tags drm & musique

Les conditions générales de vente passées à la loupe

La dernière restriction est moins spectaculaire mais plus fondamentale. Pour continuer d’accéder à ses morceaux, il faut connecter sur Internet PC et baladeurs au moins une fois par mois. Sinon, la musique s’évanouit, comme dans un mauvais tour de magie. Neuf et Universal ont choisi de protéger la musique qu’ils diffusent sans retenue. Les titres sont verrouillés par des DRM. Si l’abonné résilie son accès haut débit, les fichiers deviennent illisibles. Et il n’est pas possible de se protéger en gravant des CD. Les DRM entraînent dans leur sillage toute une gamme de petites vexations. Neuf et Universal ont choisi la solution Microsoft. Les PC doivent être équipés de Windows Média Player, et les lecteurs MP3 compatibles avec la DRM Windows. Neuf va fâcher les inconditionnels d’Apple, les maniaques de l’Ipod et les possesseurs de baladeurs Sony, interdits du service…

Téléchargement légal de musique en fichier mp3 sans DRM. 2 modes possibles: 1. Gratuit avec publicité 2. Payant avec des albums dont le prix est de 3 € au minimum

EMI Music launches DRM-free superior sound quality downloads across its entire digital repertoire

Steve Jobs appelle à convaincre les majors de permettre la vente de musique sans DRM

7 février 2007

Et un cadenas (et/ou une connerie) de plus sur la musique, un ! Je répèterai une nouvelle fois la phrase du patron de VirginMega.fr : "Aujourd'hui, c'est plus compliqué d'acheter de la musique que de la pirater. On essaie de convaincre les gens qu'il faut acheter de la musique mais on leur met des bâtons dans les roues".

"Aujourd'hui, c'est plus compliqué d'acheter de la musique que de la pirater." Ca c'est de la phrase ! Et ça résume tellement bien le problème des DRM.

Toute l'actualité du baladeur iPod

Dogmazic.net est le nouveau site de l'Association Musique libre. Il remplace donc musique-libre.org. Ce n'est pas seulement des milliers de ogg et mp3 gratuits à télécharger, c'est une invitation au partage des ressources autour des valeurs de la libre diffusion. Car cette musique gratuite est avant tout libre.

C'est une claque monumentale pour l'industrie du disque que décrit le Wall Street Journal dans un article sur les services de musiques légaux et gratuits offerts sur les campus des universités américaines. Même gratuits, les étudiants n'en veulent pas. En cause : les DRM, bien sûr.

Débat Public libre et ouvert : Contribuez à partir de la série de questions : 1. Quelles sont les attentes des amateurs de musique ? 2. Avez-vous rencontré des innovations stimulantes dans le domaine de la musique ? 3. La gratuité peut-elle coexister avec des modèles commerciaux payants ? 4. Le modèle de "la longue traîne" pourrait-il s'appliquer à la musique ? 5. Quels rôles peuvent jouer les DRM ? 6. Quel est l'avenir des modèles de "co-construction" entre artistes et amateurs de musique ? 7. Quel avenir pour la découverte de nouveaux talents ? 8. Quelle place demain, pour les nouveaux intermédiaires du marché musical ? 9. Quelles questions essentielles n'avons-nous pas posées ?

Blog de de Michaël Goldberg, auteur, compositeur, interprète, membre de la SACEM

Lettre ouverte de Michaël Goldberg, auteur, compositeur, interprète, membre de la SACEM

Savez-vous que pour protéger les bénéfices de certains et contenter leur parano, les appareils sont désormais vendus volontairement défectueux ? DRM is killing music, and it's a rip off Au prix qu'ils valent, nos engins Hi-Fi, Hi-Tech, Hi-Values, les albums CD et les DVD sont pourtant viciés. Un défaut structurel qui n'est pas dû à l'évolution toujours plus rapide de la technologie, ou d'un défaut d'expérience sur celle-ci, mais au contraire d'une trop grande maîtrise par leurs promoteurs. Toute cette électronique (et ses supports) disponible désormais dans les rayonnage est malade, d'un vice caché mais parfaitement volontaire, voulu par plusieurs industries et protégé juridiquement. Une gigantesque impunité, confisquant des droits élémentaires, qui va empoisonner nos relations avec la technologie et la culture. Oui, tous ces appareils sont malades et il est temps d'exiger leur désinfection générale, surtout au prix qu'ils nous sont facturés.

"If you legally acquire music, you need to have the right to manage it on all other devices that you own," said Jobs.

En France, on vote pour des gens qui vont voter pour des lois, en notre nom. C'est le principe de la démocratie parlementaire. Bon, alors, pourquoi est-ce que les gens qui ont été élus s'amusent à financer une campagne de publicité allant dans le sens inverse et de l'intérêt général, et de la volonté des gens concernés ? Du foutage de gueule, déjà. Et maintenant le gouvernement (et son agence de pub) n'a pas l'habitude de troller, il s'est fait prendre comme un débutant. Qu'est ce que ce sera le jour où ils seront compétants ?

Une petite chanson contre le projet DADSVI

Va-t'on nous pourrir la vie avec la DADVSI pour moins d'un café par mois ?