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PUBLIC MARKS from noel_basile with tag "jack lang"

December 2006

Pascal Sevran - Raciste, peut-être. Ennemi des pauvres, certainement parce qu'il les rend responsables de leur misère - Le Blog de Noel Basile

Le nouvel ami de Nicolas Sarkozy n'est peut-être pas raciste, je n'en sais rien, mais réactionnaire certainement. Que Jack Lang, thuriféraire de la gauche mitterrandienne, soit le seul à le défendre parmi la classe politique ne rend sa cause que plus désespérée. Au royaume des paillettes, apparemment, on se sert les coudes même quand le compagnon de route, et de l'ascenssion de la roche de Solutré, réduit la misère en Afrique à «la bite des noirs» occultant trop vite la responsabilité des «pilleurs» du continent noir. Navrant, mais c'est tout Sevran.

October 2006

Jacques Chirac, bourreau des coeurs - Le Blog de Noel Basile

Jacques Chirac, bourreau des coeurs Le portrait de Jacques Chirac diffusé deux soirs de suite sur France 2 a été qualifié de féroce par certains, implacables par d'autres. Charles Pasqua est allé même jusqu'à dire chez Yves Calvi, après la projection du dernier épisode, que «Chirac» (il ne l'appelle plus par son prénom depuis qu'ils se sont fâchés) est arrivé au plus haut poste de l'état presque par hasard; l'ambition du président de la république, selon l'ancien grognard du RPR, était en fait de devenir directeur de l'aviation civile. Le travail minutieux de Patrick Rotman soulève en filigrane une profonde interrogation. Comment cet homme, sans foi ni loi -à revoir en toout cas les images de son parcours- capable de trahir son propre camp, d'éliminer quiconque se trouve à travers de sa route et qui change d'avis comme il change de chemise a pu séduire les Français? Et l'on se dit, peut être comme Ségolène Royal en ce moment, que le lien qui uni un pays au chef qu'il élit est irrationnel. Il relève de la magie si on suit l'exemple de Mitterrand consultant Elisabeth Teissier –personne ne saura jamais si c'était pour séduire la belle femme ou écouter la rabâcheuse de bonne aventure-, ou vécu comme une injustice par les éternels mal-aimés, Alain Juppé, hier, Laurent Fabius aujourd'hui qui malgré son brio oratoire n'arrive pas à faire bouger sa cote dans les sondages et en est à se demander si, après tout, il n'aurait pas plus de chance de toucher les Français avec un peu moins de calvitie et un peu plus de rondeur. C'est aussi cette chose impalpable qui fait que malgré leurs talents de fauves politiques indéniables, Jack Lang, à gauche, défilera éternellement dans notre esprit à la tête de la Gay Pride et Charles Pasqua, à droite, martèlera –ou martelait récemment encore- ses rodomontades sur un air pagnolesque. On les apprécie suffisamment mais pas jusqu'à les porter au-delà d'une certaine ligne imaginaire. Pas jusqu'à les installer à l'Elysée. Cette part insoumise à la raison, imperceptible et énigmatique que les Gaul

Jack Lang , forfait dans la course à l'investiture du Parti socialiste pour la présidentielle mais ambition intacte - Le Blog de Noel Basile

Le petit tour puis s'en va dans les campagnes présidentielles a été inventé pour les personnalités en manque de notoriété qui peinent à faire entendre leur petite musique en temps normal, les Voynet et les de Villiers, pas pour lui. Jack Lang conserve depuis longtemps un petit matelas de sympathie dans l'opinion, notamment auprès des jeunes et des branchés, pour aller le dilapider inconsciemment en se frottant à plus populaire que lui. Il jette l'éponge, lui qui n'a jamais fait figure d'obstacle sérieux sur le chemin de Ségolène Royal, mais il n'est pas dit qu'il abandonne toute ambition. Détenteur

August 2006

Liban , la Syrie ne lâche pas prise - Le Blog de Noel Basile

Dans un discours fleuve comme seule les ex-régimes de l'Est en avaient le secret, Bachar Al-Assad a excellé hier dans l'exercice préféré de Damas : créer la zizanie pour mieux peser sur le sort de son petit voisin. Le président syrien s'en est pris avec virulence aux timides voix qui s'élèvent parmi la classe politique libanaise en faveur d'un désarmement du Hezbollah les accusant de servir les intérêts israéliens. Sortie par la porte, la Syrie tente un retour par la fenêtre en soutenant son allié, le Hezbollah, sur le dossier épineux qui empoisonne la vie du Premier ministre libanais, Fouad Siniora, issu de la majorité parlementaire détenue par le mouvement Al-Mostaqbal de l’ancien Premier ministre assassiné Rafic Hariri. Que Bachar Al-Assad cautionne le Hezbollah ne surprend personne dans le contexte actuel où un vent d'admiration pour le mouvement chiite souffle dans le monde arabe. Mais il déverse à la fois un tombereau d'accusations de traîtrise sur la majorité élue démocratiquement par le peuple libanais. Son tord ? Avoir bouter, pacifiquement, hors du Liban la soldatesque syrienne qui occupait le pays depuis trois décennies et tenir obstinément à l'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri dont les premiers éléme