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En douze ans de règne à l'Élysée, le président de la république a établi indubitablement des rapports privilégiés avec la Chine et renforcé l'image de la France dans le vaste empire économique en pleine expansion. Le constat est exprimé par les Chinois Dire que la presse chinoise est extatique à l'arrivée de Jacques Chirac ce mercredi pour sa quatrième visite à l'Empire du Milieu serait exagéré, mais à lire le China Daily on n'est pas très loin. Le journal de langue anglaise, créé à l'origine pour améliorer l'image du pays auprès des étrangers vivant sur son sol, use de la meilleure langue de soie pour souligner à ses lecteurs l'influence et l'aura du président de la République affirmant que «la France a indiscutablement des liens étroits avec la Chine grâce à la politique chinoise de Chirac depuis près de 12 ans; sa doctrine sur la Chine établie pendant son mandat», ajoute-t-il, «déterminera sans doute pour longtemps les orientations de la politique française en la matière».

Saddam Hussein l'a rêvé, Kim Jong-il l'a fait. George Bush nous a suffisamment rebattu les oreilles sur les armes de destructions massives soit disant entre les mains de l'ex-dictateur de Bagdad pour justifier sa guerre en Irak que l'on se demande comment va-t-il pouvoir gérer la nouvelle crise internationale, celle provoquée par la bombinette que vient de rafistoler le régime autocatrique de la Corée du Nord? A force de crier au loup, le canidé est entré dans la bergerie mais de l'autre côté de l'enclos. Le monde n'était pas plus sûr depuis la chute de Saddam, il l'est moins maintenant que le mégalomane de Pyongyang, amateur de western et de femmes de petites vertus, dispose de son joujou nucléaire. Des sueurs froides nous paralysent à l'idée que Kim a l'esprit partageur; qu'il n'hésitera pas à prêter, si l'envie lui en venait, son kit de montage aux Mollahs d'Iran ni, pourquoi pas, de refiler un petit échantillon à des gens peu recommandables. Imaginez lesquels et prennez encore un verre pour oublier