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October 2007

CNT :: Face à leur guerre sociale, osons lutter, osons vaincre !

Face à leur guerre sociale, osons lutter, osons vaincre ! extrait du Combat syndicaliste d’octobre 2007 Les masques sont tombés. Tant pis pour ceux qui entretenaient encore quelques illusions sur les auxiliaires du capitalisme arrivés au pouvoir en mai. Il aura donc fallu attendre quelques mois avant que le gouvernement ne déclenche vraiment les hostilités, avec les annonces de la rentrée et le discours présidentiel du 18 septembre dernier. Fini le discours pseudo-social qui flattait dans le sens du poil les « espoirs du peuple », comme la loi sur le pouvoir d’achat, avec la disparition des droits de succession ou la défiscalisation des heures supplémentaires, qui apparaissent sous leur vrai jour, des cadeaux destinés en fait à enrichir les riches. La cible est maintenant bien définie, les promesses électorales seront tenues. En collaboration étroite avec le patronat de choc, qui applaudit à l’annonce de la future dépénalisation de ses délits, les nouvelles lois et propositions ont un objectif bien clair : disparition progressive du droit de grève, remise en cause systématique des 35 heures, du contrat de travail garantissant un minimum de droits, des conventions collectives, allongement du temps de travail et de la durée de cotisation. Sans parler du matraquage médiatique dénonçant ces salauds de fonctionnaires, parasites surpayés qui, bien sûr, pèsent tant sur le budget de l’État, sur nos impôts donc. Diminuer le nombre de fonctionnaires, instaurer le salaire au mérite, et acheter le départ de certains en les alléchant avec une prime. Pourquoi ne pas les inciter au suicide… Et sans oublier non plus le renforcement toujours plus totalitaire de la législation contre les étrangers, la chasse aux clandestins, les contrôles d’empreintes ADN. Pour l’instant, la pilule passe, dans l’agitation médiatique et l’occupation du terrain tous azimuts, où la pipolisation en tant que mode de gouvernement remplace l’analyse et la réflexion. Quand les seules perspectives d’explications résident dans le sort inhumain… des pauvres ministres qui souffrent tant pour tenir les engagements. De la détresse de ceux qui en souffrent réellement, dans leur chair et dans leur tête, pas un mot, les victimes sont forcément coupables. Comme le sont sans doute les chômeurs licenciés sur l’autel du profit, et qui s’engraissent lâchement avec les aides octroyées généreusement par les Assedic. Et, par-dessus tout cela, le sport qui joue son rôle d’étouffoir social, d’opium du peuple, avec la sacralisation des valeurs réactionnaires de l’effort et le culte du drapeau. On se soucie plus des aléas du sélectionneur, ci-devant futur secrétaire d’État, que d’une femme qui passe par la fenêtre parce que la police est devant la porte ! On aurait même pu espérer que l’attaque frontale contre les régimes spéciaux de retraite allait agir comme le chiffon rouge sous le nez du taureau. Tant la ficelle est grosse. Il faut croire que les syndicats de cheminots ont envie de se hâter avec lenteur, sans doute pour ne pas prendre la coupe du monde en otage… Sans doute les enjeux de la représentativité sont-ils plus importants que la défense des droits. N’empêche que la riposte doit être à la hauteur des coups reçus. Il n’est même plus question de troisième tour social, mais réellement de la guerre sociale, qui, restée un certain temps en sommeil, doit se réveiller. Il faut chasser ce gouvernement qui organise la misère, la soumission de plus en plus grande au patronat, qui instille la peur, qui veut diviser encore plus les travailleurs pour qu’ils s’opposent les uns aux autres plutôt que lutter contre l’ennemi commun. Ils nous déclarent la guerre, sachons leur répondre en rendant coup pour coup. Nous n’avons pas besoin d’eux, ils ne peuvent se passer de nous !

August 2007

Délit de marchandage

Quelques liens $ http://fr.wikipedia.org/wiki/Délit_de_marchandage Le Code du travail français qualifie de marchandage, et interdit, « toute opération à but lucratif de fourniture de main-d’œuvre qui a pour effet de causer un préjudice au salarié qu’elle concerne ou d’éluder l’application des dispositions de la loi, de règlement ou de convention ou accord collectif de travail » (article L. 125-1 du code du travail français Icons-mini-icon attachment.gif). L’employeur du salarié est qualifié de « faux sous-traitant ».

March 2007

Site web des collectifs d'AC ! - Agir ensemble contre le Chômage

"Les salariés des pays avancés sont les grands perdants de la mondialisation." Information du journal "Le Monde" sur un rapport du chef de la multinationale bancaire Morgan-Stanley à Davos (janvier 2007). "La mondialisation n’est pas un processus gagnant-gagnant pour tout le monde comme il est dit souvent. Cette enquête montre qu’au Nord ce sont surtout les détenteurs de capitaux qui y gagnent, pas les salariés." "Normalement lorsque la productivité s’améliore les salariés touchent une partie des bénéfices, or c’est de moins en moins vrai." "Le salaire médian stagne aux Etats-Unis depuis de très nombreuses années." Nota ; en France le salaire médian n’a pas progressé depuis 6 ans, aux Etats-Unis depuis 20 ans. Quelles en sont les causes ? Réponse de Morgan-Stanley : "Les syndicats sont trop faibles pour obtenir une meilleure part du gâteau. Alors les revendications se tournent vers la classe politique, espérant qu’ils pourront changer cette situation."

February 2007

ThEy LiE We DiE : portail anarchiste, ressources sur l'anarchisme, annuaire libertaire, autogestion de projets

Theyliewedie.org est un portail anarchiste regroupant des ressources (textes, images, infos...) ainsi que des outils de communication (gestionnaire de projets et annuaire). Les objectifs de ce site sont : - Participer à une meilleure coordination du réseau libertaire existant. - Mettre à disposition de l'information sur l'anarchisme. - Favoriser la mise en relation des individus souhaitant s'organiser pour agir. They Lie We Die est un collectif anarchiste autonome qui regroupe notamment le fanzine Street Trash, le label Subversive Ways et la distro Subsociety. Pour la plupart, les membres du collectif ont évolué dans différentes sphères du milieu libertaire (FA, CNT, SCALP…) mais se sont retrouvés autour de la contre-culture proche du mouvement anarchopunk. They Lie We Die fonctionne sur le mode de l'autogestion et du DIY, ses activités sont réalisées sans profit et par autofinancement.

Actualités

Face à la violence de l'état et du patronat grève générale illimitée ! De Paris à Bordeaux en passant par Grenoble, les étudiants se mettent en grève, de nombreuses universités sont occupées. Un mouvement social se met en route pour faire barrage à la dictature patronale et à la précarité généralisée. Les étudiants, les lycéens sont en lutte mais le CPE ne concerne pas que la jeunesse, il concerne tous les travailleurs. Le CPE fait parti d’un arsenal législatif qui permet de détruire les quelques droits qui nous restent. Pour l’Etat et le patronat tout doit brûler, code du travail, conventions collectives, protections des travailleurs sans emploi. La privatisation des services continue (SNCM, Sociétés d’Autoroutes, GDF…), l’apprentissage commencera à partir de 14 ans. Ils nous veulent exploités du berceau au tombeau ! Peut-on se contenter d’une manif d’un jour ou un samedi(qui ne bloque rien, n'empêche pas l'économie de tourner) face à de telles attaques ? Peut-on demander l’abrogation du CPE et laisser le CNE, qui est le même type de contrat, en place ? Face à la violence de la remise en cause des droits des travailleurs, à la précarisation généralisée qui se met en place dans le public comme dans le privé, à la répression violente de la contestation, les étudiants et les lycéens ne doivent pas rester isolés, nous devons reprendre l’offensive en construisant une lutte interprofessionnelle ! Le Contrat Première Embauche comme le Contrat Nouvelle Embauche permet de soumettre encore plus les salariés aux ordres des patrons. Avec ses deux ans d’essais pendant lesquels le patron pourra nous virer sans justification, motif ou préavis, il faudra être rentable en permanence, ne pas critiquer, ne pas refuser les ordres, ne pas tomber enceinte, se soumettre en fermant sa gueule, en baissant les yeux, c’est l’atteinte aux droits élémentaires de défense des travailleurs ; c’est l’asphyxie de toute lutte dans le monde de l’entreprise. Bref le seul objectif est de renforcer la violence patronale ! Nous voilà jetables à tout moment, simple marchandise aux mains du patronat. Le vrai objectif du CPE et du CNE est de détruire le contrat à durée indéterminée et toutes les protections qui s’y rattachent. Avec ces contrats, c’est tout le plan de destruction des conquêtes sociales qui continue. D’un côté (avec le plan Borloo entre autres) on met la pression sur les privés d’emploi en les fliquant sans cesse, en radiant massivement, en baissant les allocations ou en les supprimant, de l’autre on contraint ceux qui ont un emploi à accepter des reculs sociaux, l’augmentation du temps de travail, des baisses de salaires, la précarité, etc. Les nouveaux contrats précaires plongent des dizaines de milliers de travailleurs dans une pauvreté durable, 12 millions de français vivent avec moins de 843 euros par mois. Des dizaines de milliers de travailleurs privés d’emplois se sont fait radier des Assedic et sont allés grossir le 1 200 000 de RMIstes, un quart des SDF sont des travailleurs dont le salaire ne permet pas de trouver un logement. La seule réponse de la clique MEDEF/ UMP à tout cela : Toujours plus de précarité et de sécuritaire. Les usines ferment, les prisons s’ouvrent. Quand Guillaume Sarkozy, grand patron du textile, délocalise et licencie, son frère Nicolas, ministre de l’intérieur, envoie les CRS contre les salariés et les syndicalistes, contre les jeunes émeutiers des quartiers populaires, contre les étudiants en lutte à Tours, Paris, Lille, etc. C’est une mécanique bien huilée. Jusqu’à quand allons-nous supporter les régressions sociales alors que les bénéfices des entreprises françaises ont augmentés de 24% en 2005 ? Il est temps de construire l’unité de tous les travailleurs à la base (syndiqués, non syndiqués, du public, du privé, hommes, femmes, français, immigrés, avec ou sans emploi, travailleurs en formation : Lycéens, Etudiants), dans des assemblées générales souveraines, loin des stratégies des bureaucraties syndicales dont les intérêts ne sont pas les nôtres, et qui sont plus souvent à la recherche de tel ou tel privilège, tel ou tel strapontin, que de la défense des travailleurs. Pour la suppression des Ordonnances Villepin (dont le CNE), du Plan Borloo, de la loi sur l’égalité des chances (dont le CPE), des lois sécuritaires… pour un partage du temps de travail et un partage égalitaire des richesses. Nous n’aurons que ce que nous prendrons. Nous devons tous ensemble imposer un véritable rapport de force et bloquer l’économie. C’est seulement en attaquant le capital dans ses intérêts, et les capitalistes dans leur portefeuille qu’on pourra inverser la tendance. La convergence des luttes doit impérativement mener à une grève générale illimitée seule à même de faire plier ceux qui nous gouvernent et nous en débarrasser. Nous pouvons gérer la société nous-mêmes ! Ils ont l’argent, les forces répressives, la plupart des médias. Nous avons nos armes : le nombre, la grève, les occupations, les blocages, l’action directe, le sabotage, la réappropriation des moyens de production. Puisque personne ne galère à notre place, que personne ne décide à notre place.