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March 2007

Les Français, leur langue et la place conquise par l'anglais dans leur quotidien - Le Blog de Noel Basile

Les Français, leur langue et la place conquise par l'anglais dans leur quotidien Idée fixe Le «fait accompli» est une expression passée dans la langue anglaise qui rend bien au français son propre envahissement C'est la Semaine de la langue française et heureusement le Telegraph est là pour nous le rappeler non sans une certaine jubilation. Le village peuplé d'irréductibles Gaulois semble en effet baisser les bras devant l'irrésistible avancée de l'anglais et le journal britannique se fait un devoir, ce matin, de le souligner dans un mélange de compassion et de fausse impartialité. Sur les dix dernières années, l'apport de mots anglais dans la langue française a augmenté davantage que pendant tout un siècle, s'est-il fait confirmer par Xavier North, le patron de la Délégation générale à la langue française et les exemples ne manquent pas. Qui n'a pas frémit devant une «standing ovation» à la télévision ou n'a pas entendu parler de «stock option» à la radio? Les prononciations varient plus ou moins, mais les expressions sont désormais consacrées. Dire une «ovation debout», dans le premier cas, pour désigner l'hommage collectif et enflammé%

November 2006

L'usage du français à l'ONU, Jacques Chirac accentue la pression sur le prochain secrétaire général Kim Ban-Moon - Le Blog de Noel Basile

Ne jamais lâcher prise La défense acharnée de la francophonie, une nécessité absolue pour préserver la place de la France sur la scène internationale, est tournée en dérision par ceux qui ne comprennent pas pourquoi Paris ne rend pas les armes devant la suprématie de la langue anglaise La mention n'intervient qu'au tout dernier paragraphe du communiqué officiel de l'Elysée sur la rencontre, vendredi, de Jacques Chirac avec le futur secrétaire général de l'ONU mais elle en dit long sur l'extrême vigilance de la France sur l'application des règles onusiennes faisant du français une de ses deux langues officielles avec l'anglais. On y lit que le «Président de la République a rappelé la place de la francophonie dans le système des Nations Unies. Il a salué la qualité de son français» en parlant du Sud-Coréen, Kim Ban-Moon. Une phrase en forme de sauf-conduit délivré à l'actuel ministre sud-coréen des affaires étrangères et successeur désigné de Kofi Annan. Dans son compte-rendu rédigé depuis Paris, l'agence Associeted Press précise que le «déjeuner de travail à l'Elysée s'est tenu intégralement en français». La rédactrice de la dépêche, Christine Ollivier, se presse même d'indiquer que M. Ban-Moon, qui prendra ses fonctions le 1er janvier 2007 à la tête de l'ONU, «avait dû se mettre sérieusement au français il y a un an» et, en fin diplomate, «s'est tout d'abord adressé dans la langue de Molière aux journalistes qui l'attendaient dans la cour de l'Elysée». L'amusant dans l'affaire est que sa consoeur du service en langue anglaise de l'AP, Angela Charleton, a repris ces éléments d'information pour rédiger une toute autre version à destination des journaux anglo-saxons, reprise intégralement par 54 publications à travers le monde, dans laquelle elle estime que l'insistance de Jacques Chirac sur l'usage du français «appartient au fond des âges» car si le Français «fut la langue de la politique internationale au siècle dernier, aujourd'hui l'anglais est la lingua franca que ce soit en diplomatie ou en dans les affaires... même au sein de l'Union Européenne». Une chose est sure. Le futur patron de l'ONU qui avait émaillé son discours de quelques phrases en français le 13 octobre dernier, jour de son élection à New York, n'en avait pas fini avec son examen de français. Il a ainsi rencontré pendant sa halte parisienne Abdou Diouf, Secrétaire général de la francophonie qui lui a rappelé, comme il se doit, «le respect du plurilinguisme au sein du système des Nations Unies, un des combats majeurs de la Francophonie». Il y a des clous, comme écrivait Frédérique Dard, le papa de San Antonio et défenseur à sa manière de la langue française, il y a des clous sur la tête desquels il ne faut pas hésiter de taper.