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"Lorsque j'ai tenu une conférence de presse mercredi j'ai parlé de la part de Nicolas Sarkozy d'intimidation et de menace. C'est exactement là où on en est", a affirmé François Bayrou sur RTL, précisant toutefois n'avoir qu'une "certitude".

Jean-Louis Borloo, ministre de la cohésion sociale rallié à Nicolas Sarkozy, a affirmé vendredi 20 avril sur Canal qu'une réconciliation était "évidemment" possible entre le candidat de l'UMP et celui de l'UDF, malgré les critiques de François Bayrou visant M. Sarkozy. Je suis "convaincu que si François Bayrou n'est pas au deuxième tour, il n'y a aucune espèce de raison que demain l'UMP et l'UDF ne continuent pas à avoir une alliance majoritaire et à travailler ensemble".

Une enquête des Renseignements généraux donne Nicolas Sarkozy en tête devant Jean-Marie Le Pen et François Bayrou au coude à coude.

J'appelle donc François Bayrou et Ségolène Royal, avant le premier tour, à s'exprimer devant les Français pour s'engager dans la voie de cette alliance. Qu'ils fassent confiance aux Français pour que les Français leur fassent confiance.

"Un candidat ni-ni pour Président en France" : avec un portrait sur six colonnes, François Bayrou a droit aux honneurs du New York Times...Le quotidien américain voit en ce "fermier et prof de lettres classiques" un candidat de la 3e voie, "un thème très américain". On apprend que Bayrou parle un anglais courant, se sent proche de Clinton mais aimerait voter Al Gore en 2008, vivrait bien dans le Montana et qu'une partie de la famille de sa femme Babette vit aux USA. Gosh !

Dominique Strauss-Kahn repousse les appels à une union nationale lancés par François Bayrou et invite le candidat de l'UDF à se prononcer contre Nicolas Sarkozy : "Je suis un homme de gauche et l'union nationale telle que la propose François Bayrou ferait avant tout l'affaire des extrêmes"

François Bayrou espère le soutien de deux candidats qui ne devraient pas, au soir du 16 mars, avoir leurs 500 signatures. Le premier est quasi certain. C’est celui de Corinne Lepage, qui figurait en 2004 sur la liste UDF pour les régionales en Ile-de-France. Le second est plus surprenant: il pourrait venir de Nicolas Dupont-Aignan. Le souverainiste a en effet été pendant quelques mois en 1993 son chef de cabinet au ministère de l’Education nationale.

"Courrez chez votre bookmaker le plus proche, conseille The Guardian, et pariez immédiatement tout votre argent sur le candidat de l'UDF, car il sera le prochain président de la République française."

Dans une tribune publiée dans Le Monde, Clémentine Autain, adjointe (app. PCF) au maire de Paris, et Anne Le Strat, conseillère de Paris (Verts), dénoncent la tentation du vote Bayrou par les sympathisants de gauche. Extrait : "M. Bayrou n'est ni un monstre gentil, ni le bon Charles Ingalls de La Petite Maison dans la prairie".

Daniel Cohn-Bendit, coprésident du groupe Verts au Parlement européen, a suggéré mercredi 21 février 2007 un "partenariat présidentiel" d'un nouveau genre. Il unirait un "pôle écologiste", autour de Dominique Voynet et Nicolas Hulot, "Ségolène Royal comme pôle central" et "l'UDF de François Bayrou". Dans ce cas, "le centre passerait pour la première fois à gauche", a-t-il noté sur France Inter.

Bayrou annonce "Spartacus" !

S’il était élu à l’Elysée, François Bayrou pourrait nommer un Premier ministre de gauche. C’est ce que le candidat de l’UDF a annoncé dimanche soir sur France 3, avant de le confirmer ce lundi matin sur RMC-BFM, en précisant qu’il avait de « l’estime » pour Dominique Strauss-Kahn.

Dirigeant de journal, le président de l'UDF n'aurait publié les caricatures de Mahomet, mais il est venu jeudi au tribunal à la rescousse de l'hebdomadaire satirique poursuivi pour la Grande mosquée de Paris et des associations islamiques.

Déçus par la campagne de la candidate PS, des proches de DSK et de Fabius manifestent intérêt et soutien pour le patron de l'UDF.