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25 February 2009 11:15

Les Français et les conséquences de la crise financière

La confiance des Français dans leur banque perdure La tempête financière n'a pas ébranlé la crédibilité des banques françaises : 76% des Français gardent confiance dans la solidité de leur banque (même si seuls 14% ont très confiance). Et pour 79% d'entre eux, l'image de leur banque n'a pas changé avec la crise financière (elle s'est améliorée pour 3% et détériorée pour 17%). Les attentes des Français vis-à-vis de leur banque sont cependant claires : ils souhaitent ne pas payer les pots cassé de la crise et demandent avant tout à leur banque qu'elle n'augmente pas ses tarifs (pour 50% des Français) ou ses taux d'intérêt (pour 38%).

25 February 2009 10:45

Ipsos.fr - Espresso Meeting - Décryptage des tendances par MS&L et Ipsos

Résurgence des valeurs morales ? Vers une communication éthique des entreprises… Avec l’émergence de la conscience environnementale et la sensibilité grandissante aux problématiques de développement durable, le consommateur français semble avoir pris conscience des limites de son modèle de consommation classique. Les entreprises, les marques s’imposent donc un exercice de séduction adapté : une communication plus éthique pour un consommateur sceptique. 69% des personnes interrogées pensent qu’il faut « remettre de l’ordre ». C’est une prise de conscience générale. Les mentalités évoluent et le consommateur sait qu’il va devoir renoncer à un certain type de consommation. Mais s’il aspire au changement quelque soit sa génération, il ne souhaite pas renier son confort de vie : un retour aux fondamentaux mais pas un retour en arrière ! Cette maturité des consommateurs les marques l’ont bien comprise et en font une des raisons majeures de leur changement d’orientation. Le consommateur plébiscite certaines valeurs, il devient moraliste. Cette évolution transparaît à travers une volonté de contrôle plus importante. Ainsi 76% des 25-34 ans et 81% des 35- 49 ans admettent qu’il serait bien de contrôler davantage le contenu de ce qui circule sur Internet. Ce désir de transparence et de contrôle se généralise, les débats idéologiques renaissent. L’entreprise est désormais interpellée par les consommateurs sur son fonctionnement. Les délocalisations, la pression sociale, le mal être et la souffrance morale des employés… L’entreprise doit se justifier sur tout. Un paramètre qu’elles ont intégré, car depuis quelques années, on assiste à une revalorisation de l’éthique dans la communication des entreprises et des marques. Comment ? En jouant la transparence et surtout en intégrant les enjeux de société qui mobilisent ce consommateur citoyen. La longévité, la solidarité, la lutte contre l’obésité, la naturalité, la sécurité, la santé… sont des thématiques qui trouvent une résonance chez le consommateur néo-moraliste. L’émergence des tendances responsables et des valeurs morales des marques. Les gestes durables, la consommation bio ou de produits issus du commerce équitable reçoivent un écho plus que favorable de la part des consommateurs français. Parmi les personnes interrogées sur la fréquence de certains gestes durables, 70% d’entre eux affirment ne jamais jeter leurs piles dans les poubelles et 30% des 35-49 ans consomment au moins une fois par mois des produits bios et 22% des produits issus du commerce équitable. Consommer raisonnable et responsable devient une demande de plus en plus pressante des consommateurs. Pour les marques et les entreprises, cet élan vers plus de responsabilité et d’éthique devient une valeur marchande. Les facteurs d’une communication morale de marque, qui passent par l’acceptabilité sociale, son bien fondé, sa dimension fonctionnelle, parfois un référentiel aux valeurs patriarcales et aux tendances émergentes et enfin sa caution morale, ne sont pas seulement un retour aux valeurs traditionnels. Certaines marques revendiqueront un passé aux valeurs morales codifiées et mettront en avant la pérennité d’une tradition comme par exemple Barbour ou Lustucru. D’autres proposeront une tradition morale revisitée en mettant l’accent sur l’intemporalité et la réinvention comme les marques de luxe ou Fiat et sa prochaine Fiat 500. Enfin, les nombreuses marques, qui ne peuvent pas se reposer sur leur histoire, vont proposer des valeurs néo-morales comme l’hédonisme et la solidarité pour Garnier (Take Care), le communautarisme moderne pour Skype et la SNCF. D’autres encore ajouteront un élément nouveau aux valeurs de la marque comme l’engagement, par exemple McDonald’s et ses maisons de parents. Mais la référence aux valeurs néo-morales dans la communication d’une marque implique sa légitimité à le faire car le consommateur reste vigilant. Les marques sont confrontées à deux grands groupes de consommateurs. D’une part les « Eco-responsables » représentées par des femmes et des seniors (59% ont plus de 45 ans). Ils sont préoccupés par l’avenir de la planète et très actifs au quotidien. Très critiques envers les marques, ils ont une sensibilité alter-marquée et un fort besoin de nature. D’autre part, les « Eco-idéalistes » plus jeunes (60% ont moins de 35 ans), ils sont, eux aussi, préoccupés par l’avenir de la planète mais sont peu actifs. Ils expriment une certaine inquiétude et anxiété mais aiment la mode et la consommation. Aux vues de ces évolutions, la société de consommation va-t-elle changer ? Les consommateurs français se sentent prêt pour le changement. 44% des personnes interrogées se sentent proches de ceux qui veulent changer la société. Mais seulement 23% d’entre elles souhaitent s’engager davantage au service de la société.

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