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L'information sur la mobilité en temps réél

Le “Pay what you want” de Brandalley séduit 5 000 nouveaux clients 13/05/2009 La semaine dernière, le site Brandalley lançait une opération originale baptisée “Pay what you want” proposant à la vente une sélection de 10 000 articles dont le prix (à partir de 1 euro) était entièrement laissé à la libre appréciation des acheteurs. Le concept a généré un énorme buzz sur la toile et dès le premier jour, plus de 450 000 internautes se seraient connectés au site. Brandalley aurait recruté 5 000 nouveaux clients grâce à cette opération pour un coût total d'acquisition de 12 euros par client. La société annonce que 85% des internautes ont payé 1,37 euro les articles mis en vente, quel que soit le prix recommandé et 15% ont payé le juste prix ou légèrement en dessous. Une opération qui avait valeur de test pour le site d’e-commerce qui reconnaît n'avoir pas gagné d'argent sur cette vente. Il serait néanmoins rentré dans ses frais grâce au recrutement de plusieurs milliers de nouveaux clients et au buzz généré sur Google notamment. Une opération qui pourrait être reconduite sous une autre forme plus adaptée au business model de Brandalley.

The City illustrates the emotional flow of the Presidential Inauguration in Washington, D.C. Through an analysis of the number of mobile phone calls made in Washington D.C. on Inauguration Day and the home state or country of phone origin, it is possible to see peaks of call activity as the crowd anticipates President Obama's oath, a drop in call activity as the crowd listens to his inaugural address, and peaks again as the crowd celebrates the inauguration of the new President. Through their cell phones, those present at the historic event share their impressions with friends and family in vast numbers: on the morning of January 20th, call activity is two to three times stronger than usual, and it rises to five times the normal levels after 2 pm as President Obama takes his oath and people begin to celebrate.

Le laboratoire « Senseable » du MIT s’intéresse à la cérémonie d’investiture du 44ème président des Etats-Unis. Qui était à Washington le 20 janvier 2009 ? A quel moment les 1,8 millions de personnes à avoir fait le déplacement au « National Mall » sont elles-arrivées ? Combien de temps sont-elles restées ? Pour répondre à ces questions et tenter de mesurer l’ampleur de cet événement politique, les chercheurs Assaf Biderman, Mauro Martino, Carlo Ratti et Andrea Vaccari ont représenté sur plusieurs cartes les appels téléphoniques effectués depuis un terminal mobile. A l’instar des « UrbanMobs » d’Orange et Fabernovel, le projet « Obama | One People » permet de mieux appréhender l’émotion du public, à l’échelle locale mais également internationale. La visualisation « The City » propose ainsi un quadrillage dynamique de l’avenue Pennsylvanie, autour de laquelle s’est déroulée la cérémonie. Chaque « case » se surélève et se colore en fonction du nombre d’appels enregistrés à un moment donné. On apprend ainsi que l’activité était deux fois supérieure à la normale, et cinq fois plus deux heures après la fin de l’investiture. Un engouement que l’on discerne également dans une seconde visualisation, intitulée « The World ».

La « ville 2.0 » n'est pas qu'un rêve à la mode. En particulier sur le plan des transports, du métro au co-voiturage, et du Velib' parisien aux multiples appropriations de Google Maps, les usages du Web 2.0 se concrétisent d'ores et déjà au cœur de pratiques quotidiennes des citadins. Ce ne sont que de premières expériences, mais riches de promesses... La Fondation Internet Nouvelle Génération se veut le relais (et rien que le relais !) d'une multitude d'initiatives. Celles-ci peuvent sembler anecdotiques au premier regard, mais, mine de rien, bâtissent peut-être bien plus solidement le futur que certains projets à l'ambition trop démesurée comme New Songdo City... C'est le début de cette histoire, faite elle-même d'une myriade d'histoires liliputiennes, que raconte ici Thierry Marcou, pilote pour la FING du programme Villes 2.0. Écouter cet entretien avec Thierry Marcou en intégralité : Installer dans iTunes Voir le lien RSS Durée : 35 min. Qui est Thierry Marcou ? Qu'est-ce que la FING ? Philosophe de formation, avec une spécialisation en sciences de l'information et de la communication, Thierry Marcou pilote depuis 2006 le programme « Villes 2.0 » de la FING (Fondation Internet Nouvelle Génération). Association créée en 1995, au début du World Wide Web en France, la FING se veut une sorte de « think tank », autrement dit un groupe de réflexion sur les usages de l'Internet et plus globalement sur les dynamiques d'innovation dans les usages et les services du numérique. Thierry Marcou vient de publier avec Daniel Kaplan, lui-même délégué général de la FING, un livre dont le titre résume à merveille le contenu très en phase avec notre entretien : La ville 2.0, plateforme d'innovation ouverte, aux Éditions FYP (mars 2009) dans une nouvelle collection : « La Fabrique des possibles ». Pour en savoir plus : - www.villes2.fr - www.fing.org ... Le programme « Villes 2.0 »

Pour comprendre comment les Français réagissent à la crise et se projettent dans l’après crise, TNS Sofres a mis en œuvre une double approche : un sondage sur la crise et ses lendemains et une analyse sémiométrique, méthode qui consiste à appréhender les systèmes de valeurs à travers un corpus de mots. 1500 personnes interrogées, 210 mots testés, et au final 5 profils d’attitudes révélés sur la crise et la sortie de crise. Deux axes de lecture divisent les Français sur la crise et l’après crise Les résultats de l’enquête montrent des Français très partagés, tout aussi bien sur la gravité et la durée de la crise actuelle (31% estiment qu’elle est plus grave que celle de 1929, 27% moins grave et 42% aussi grave) que sur la société française et le monde de l’après-crise. Si une majorité de Français se montre en effet pessimiste – imaginant une société française moins tolérante, plus inquiétante, plus inégalitaire ou encore plus autoritaire –, d’autres demeurent optimistes, espérant des lendemains qui chantent après des temps difficiles et décrivant une société plus respectueuse de l’environnement et plus solidaire. Face à ces opinions fortement clivées, une typologie permet de dessiner les différents profils des Français et de leurs attitudes face à la crise. 5 profils différents des Français face à la crise Les résultats de l’étude ont permis de distinguer 5 groupes d’individus partageant des visions différentes de la crise et de l’après crise, positionnées selon deux axes. Ces axes synthétisent le rapport des Français à la crise, avec en premier lieu (axe horizontal) les perspectives de la sortie de crise, qu’elles soient optimistes ou pessimistes, et un deuxième axe (vertical) sur la nature de la crise : une crise durable et globale versus une crise conjoncturelle et avant tout économique. Les battants : la crise, une occasion d’agir Plutôt épargnés jusqu’ici par la crise, les individus de ce groupe (29% de l’échantillon) ont tendance à minimiser sa gravité et notamment sa durée. Ils envisagent une crise courte qui serait pour eux une occasion de redoubler d’efforts pour améliorer le système existant, sans pour autant le bouleverser. On retrouve dans ce groupe des individus qui disposent des ressources personnelles pour faire face à la crise : les hommes jeunes, diplômés et disposant de hauts revenus se retrouvent plus qu’ailleurs dans ce groupe. L’analyse de « leurs » mots montre des personnalités attachées à des valeurs « authentiques », solides (patrie, prêtre, Dieu, gloire, héros, soldat et élite sont des mots sur notés par les membres de ce groupe). Cet attachement se traduit sur le plan personnel par une soif de réussite et un goût pour le travail (commerce, industrie vitesse et ruse). Les rebâtisseurs : la crise, un obstacle dépassable, voire une étape salvatrice Représentant 13% de l’échantillon le groupe des rebâtisseurs rassemble les Français les plus optimistes sur les perspectives de sortie de crise. Après une crise qu’ils estiment durer longtemps, ils imaginent une France et un monde plus apaisés, plus ouverts et plus sûrs. Plus souvent que la moyenne on rencontre dans ce groupe des femmes, des personnes âgées de plus de 45 ans et des employés. L’étude des mots qu’ils aiment ou n’aiment pas permet de déceler parmi eux des personnalités volontaires et dynamiques (construire, effort, ambition et commerce sur notés), ouverts à autrui (étranger, différent et original) et ayant tendance à mettre à distance les menaces anxiogènes afin de se construire un cadre serein et rassurant (tendresse, féminin, bleu, intime et sublime). Les repliés : la crise, une nouvelle source d’inquiétude Ils constituent 23% de l’échantillon et rassemblent des individus chez qui la crise provoque un repli sur soi. Sans être catastrophistes sur le monde de l’après crise ils ne trouvent pas dans la situation actuelle d’éléments suffisamment solides pour leur permettre de se rassurer et d’envisager un avenir souriant. Constitué plus souvent que la moyenne de jeunes et de cadres, ce groupe fait preuve d’attitudes plutôt pessimistes (rire, humour et rêver sont des mots sous notés) a tendance à rejeter l’ouverture (aventurier, original, étranger, désert et absolu sous notés) et se construit davantage par opposition que sur des convictions (peu de mots de ce groupe sont sur notés par rapport à la moyenne, on observe principalement des mots sous notés). Les réformateurs : la crise, une occasion pour réfléchir Ceux-ci (19% de l’échantillon) anticipent une crise longue et souhaitent, sans y croire véritablement, une réforme du système capitaliste qui serait l’occasion de redéfinir les valeurs des sociétés modernes. Malgré leur perplexité sur les possibilités de réforme, ils restent toutefois optimistes. Les professions intermédiaires et les revenus modestes se retrouvent plus souvent qu’ailleurs à l’intérieur de ce groupe et on discerne à travers leurs mots des personnalités plutôt anticonformistes (patrie, gloire, honneur, loi sont sous notés) qui aspirent à s’éloigner des valeurs traditionnelles (fermeté, rigide, discipline sous notés) pour atteindre des vertus plus apaisantes (fleuve, nager, eau, art, livre, enseigner sont ainsi sur notés). Les sinistrés : la crise, une réelle menace pour eux Rassemblant 16% de l’échantillon, les sinistrés sont des individus qui se disent déjà touchés personnellement par la crise et qui se montrent très pessimistes sur la société française de l’après crise : ils envisagent une société plus autoritaire et plus inégalitaire. Il s’agit plus souvent de personnes ayant des revenus modestes et peu diplômées, les plus vulnérables donc face la crise. Leurs mots révèlent des personnalités humbles faisant preuve d’un rejet de la puissance (gloire, héros, commander, souverain, soldat sous notés) : en quête de sérénité et de réassurance (fleur, tendresse, gratuit, gaîté, douceur, humour, musique, vert, eau, rêver sur notés), ils recherchent par ailleurs un nouvel ancrage dans les valeurs sociales de notions telles que la fidélité, la prudence ou la modération (famille, adorer, fidélité, politesse, économiser et règle sur notés).