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La France a une excellente image au Japon, Jean Reno qui y a fait une carrière dans la publicité peut en témoigner. Pourtant, certains Japonais voient d'un mauvais oeil ceux qui parlent le français, pas dans la pub mais à l'université C'est David contre Goliath, le combat d'une une poignée de francophones bien déterminés qui ne lâchent pas le maire de Tokyo depuis qu'il a déclaré, il y a plus de deux ans, son mépris pour la langue française. Cette semaine, les 74 plaignants, coriaces et mécontents comme au premier jour, ont saisi de nouveau la justice, nous apprend le Japan Times, pour obtenir excuses et réparations alors que leur démarche initiale a failli se perdre dans les dédales des tribunaux japonais. Shintaro Ishihara, premier magistrat de la capitale nippone, est fâché avec la langue française car il ne comprend pas, principalement, son mode de désigner les décimales au dessus de soixante. A soixante-dix, il voit rouge et arrivé à quatre-vingt-dix, lui qui préfère les nonante de nos voisins suisses et belges, il dégaine une phrase assassine comme lors de l'inauguration d'un établissement universitaire à Tokyo en 2004: "Le français étant une langue ina

Bible de la gastronomie comme on se plaît à le désigner, le Michelin tente une percée sur un marché réputé impénétrable, fier de sa cuisine multiséculaire et jaloux de ses spécificités culturelles Personne là-bas n'y croit vraiment mais le Michelin y va. Après avoir passé les restaurants de New York et de San Francisco à loupe de ses "incorruptibles" enquêteurs, le Guide Michelin s'attaque maintenant à Tokyo mais son arrivée ne soulève pas l'enthousiasme des foules de gastronomes, c'est le moins que l'on puisse dire. "Les Français ne connaissent rien au sushi et sont à des années lumières du maniement des poissons crus, comment peuvent-ils nous juger?", s'indigne ainsi le patron d'un des grands restaurants tokyoïtes dans les pages du Mainichi Daily News, le plus vieux journal japonais à vocation internationale.

Faire bonne chère dans un restaurant raffiné à Tokyo revient 8% plus cher qu'à Paris. La note dans un trois étoiles de la capitale française reste, au demeurant, plus salée que celle d'un restaurant coté à Londres et 33% supérieure à ce qui est pratiqué dans ce genre d'établissements haut de gamme situés à New York