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Le Liban , Cana , Georges Bush coupable car irresponsable Le sort tragique des victimes de Cana a été scellé mercredi dernier à Rome lorsque les Américains ont, refusé contre l’avis de la France et l’ensemble de la communauté internationale, d’imposer un cessez-le-feu. Un veto impardonnable qui a laissé la bride au coup au gouvernement israélien dans sa fuite en avant effrénée, misant tout sur sa supériorité aérienne dans l’espoir de repousser les militants du Hezbollah au-delà des 20km de la frontière. Ehud Olmert réclame encore «dix à quatorze jours» pour atteindre ses objectifs. Foutaise. Il ne réussira dans sa tentative de faire plier une guérilla solidement implantée dans le tissus politique et démographique du Liban pas plus que lorsque les GI’s passaient tout un village au napalm pour atteindre un Vietcong ni mieux que l’invincible machine de guerre américaine aujourd’hui en Irak. Georges Bush a joué le monsieur «NO» au-delà des espoirs du Hezbollah. L’opinion arabe, majoritairement sunnite, est désormais acquise à la cause de ce mouvement chiite; les critiques formulées initialement à son égard par les dirigeants de l’Egypte, la Jordanie et l’Arabie Saoudite po

Douleur indicible, incompréhension, espoir. L’ampleur de la tragédie de Cana a envahi les cœurs et les esprits. En fin de journée, il fallait rester encore et encore devant l’écran de télévision ou aller chercher ailleurs un sens, une explication, des mots pour parler de la terrible hécatombe qui n’a épargné ni femmes ni enfants. Le cri de détresse est dans les vers de Nadia Tuéni, la poète libanaise (1935-1983), Ils sont morts à plusieurs c’est-à-dire chacun seul sur une même potence… Ils sont morts pour rien, sûrement, si on....