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Une question de communication mal maîtrisée vient brouiller l'annonce d'un contrat militaire important avec les Saoudiens, les plus grands clients au monde sur le marché de l'armement Ne pas vendre la peau de l'ours... C'est le message indirect ce matin des autorités saoudiennes après l'annonce faite hier par les services de Michèle Alliot-Marie, ministre de la défense, concernant la signature d'un contrat avec l'Arabie Saoudite pour lui fournir deux d'Airbus A330 aménagés en avions ravitailleurs d'un montant total compris entre 350 et 400 millions d'euros.

Quand le Bahreïn veut alléger sa dépendance au pétrole, il pense science et technologies nouvelles et lorsqu'il décide de franchir le pas, le premier pays arabe à avoir historiquement su profiter de la manne pétrolière fait appel au parc technologique Sophia-Antipolis pour l'aider à monter un projet pharaonique.D'une superficie de 2000 km2, légèrement supérieure à la ville de Vincennes (94), le projet de création d'un parc des sciences et des technologies a été dévoilé, hier, dans la capitale Manama pour un coût de réalisation estimé à 1 milliard de dollars (787 millions €), selon le Gulf Daily News. L'objectif des autorités qui mettent sur la table le prix de 15 Airbus A320 est de «soutenir l'économie du pays à travers la recherche et le développement, attirer les investisseurs étrangers et créer des emplois hautement qualifiés». Le journal précise que le projet a été élaboré en partenariat avec d'«institutions de renommées internationales comme le parc technologique de Sophia-Antipolis» et sera spécialisé dans les domaines de l'énergie solaire, de l'eau et des industries propres. Avec son chapelet d'une trentaine d'îles, Le Bahreïn, est à peine plus grand que le Morbihan et presque aussi peuplé que le département Breton. Destination préférée des touristes de la région du Golfe, l'émirat est un allié indéfectible des Etats-Unis et offre un port d'attache à la 5ème flotte de la marine américaine. La dernière visite d'un haut responsable bahreïni en France remonte à juin 2005. Le prince héritier Cheikh Salman bin Hamad Al-Khalifa avait eu des entretiens successivement avec le président de la république, Jacques Chirac, le ministre de la défense, Michèle Alliot-Marie et le patron du Quai d'Orsay, Philippe Douste-Blazy. Quelques 500 Français vivent et travaillent au Bahreïn.

Les mesures de sécurité prises en Occident depuis les attentats du 11 septembre sont généralement admises par les opinions arabes mais leurs «débordements» indisposent les tenants d'un dialogue constructif entre les civilisations Les 72 retraits de badges «liés à des mouvances islamistes» à l'aéroport de Roissy irrite le monde arabe, autant qu'elle inquiète à Paris la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde) qui s'est autosaisie pour vérifier s'il y a eu discrimination dans cette affaire ou encore la CFDT qui s'est manifestée en déposant plainte auprès du procureur de la République. Le «principe de précaution» invoqué par les policiers pour écarter, depuis mai 2005, ces salariés musulmans ne convainc pas le Khaleej Times, le plus grand quotidien d'expression étrangère publié à Dubaï aux Emirats Arabes Unis. «La France, jadis confiante et multiculturelle, a rejoint la tendance alarmante et grandissante observée dans certains pays européens à dépeindre les Arabes et les Musulmans comme une menace» lit on dans son éditorial non-signé de ce vendredi matin dans lequel il est reproché aux autorités françaises de

En douze ans de règne à l'Élysée, le président de la république a établi indubitablement des rapports privilégiés avec la Chine et renforcé l'image de la France dans le vaste empire économique en pleine expansion. Le constat est exprimé par les Chinois Dire que la presse chinoise est extatique à l'arrivée de Jacques Chirac ce mercredi pour sa quatrième visite à l'Empire du Milieu serait exagéré, mais à lire le China Daily on n'est pas très loin. Le journal de langue anglaise, créé à l'origine pour améliorer l'image du pays auprès des étrangers vivant sur son sol, use de la meilleure langue de soie pour souligner à ses lecteurs l'influence et l'aura du président de la République affirmant que «la France a indiscutablement des liens étroits avec la Chine grâce à la politique chinoise de Chirac depuis près de 12 ans; sa doctrine sur la Chine établie pendant son mandat», ajoute-t-il, «déterminera sans doute pour longtemps les orientations de la politique française en la matière».

L'armée libyenne bricole son matériel qui date d'avant l'embargo imposé au pays pour ses incartades. Depuis le retour à la normale, les projets de moderniser son armement fait l'objet d'une rude concurrence Les industries françaises de l'armement se préparent à une vaste opération commerciale en Libye après avoir reçu le feu vert du gouvernement pour tâter le terrain sur place et mesurer les réels appétits du ''guide de la révolution'', le colonel Mouammar Kadhafi. C'est ce que révèle cette semaine le magazine Jane's, la référence mondiale en matière de renseignements sur les armées et leurs équipements. Une rapide vérification sur le site officiel du 2ème salon aéronautique arabo-africain (lavex2006.com) qui se tiendra du 3 au 6 décembre prochain à Tripoli fait apparaître, effectivement, le logo de Dassault Aviation parmi les exposants attendus. Sans plus de précision, mais Jane's croit savoir que des représentants de Thales, Eurocopter et quelques autres fabricants français qui ont pignons sur rue seront du voyage dans le but de promouvoir leurs catalogues .

Gag ou parfaite illustration du Babel européen ? On a du mal à discerner devant tant d'absurdité. Les retards accumulés par l'A380 seraient dus en parti au refus de l'usine allemande d'adopter le logiciel imposé par la direction. Les Européens peuvent ne pas parler la même langue mais auraient dû consentir au moins à utiliser les mêmes outils de travail, sauf à jeter l'argent par la fenêtre ou laisser Boeing les dominer pour longtemps.

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