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Un article de 2006 remonte dans mon aggrégateur.

Reprenons : Vous, libéral sans complexe apparent, déconseillez le libéralisme aux français de France ?

L’artifice, le faux équivoque réside dans le malentendu sur le mot libéralisme, sur le libéralisme à la française. De loin, où je lis la presse quotidienne en ligne, ou de près dans les nombreuses semaines que je passe en France, je vois un rejet du ‘système’. Je me demande si l’échec du référendum sur la constitution européenne, si le rejet de CPE, pour ne citer que ces deux, ne sont pas des fausses barbes. Si je n’aime plus, si je ne fais plus confiance au boniment du cuisinier, si je trouve ses manières méprisantes, je rejette sa terrine du chef sans trop regarder ce qu’elle renferme. Je règle des comptes. Et tant mieux si je peux montrer du doigt une dent du cochon dans le mélange, bon argument pour masquer le vrai rejet.

En fait, pendant qu'il écrivait cela en 2006, le cuisinier n'était pas l'Etat comme veut le dénoncer Gassée (cf. référence vers Hayek en fin d'article), mais bien dans les agences de notation américaines. Et le meilleur dans tout cela, c'est que Sarbanes-Oxley : tout doit être tracé, mais personne pour remonter jusqu'aux coupables.

Quelques conseils pour bien bloguer :

- éviter le fond d'écran dans le style "parchemin", les rayures reviennent à la mode

- faire court et percutant, l'homme moderne n'a pas le temps de lire

- quand on présente un raisonnement, TOUJOURS le justifier par et pour le pragmatisme, la réflexion est strictement proscrite en Web 2.0

- et enfin, ça manque cruellement de microformats quand même

divorcée, 3 enfants

"A lot of programmers' magazines have disappeared and those that are left, like MSDN, have deteriorated to the point where I'd rather read the average Oracle knowledge base article (and I don't even USE Oracle)." Comme quoi, la disparition de l'information sur papier et la montée des blogs laisse un vide... celui de l'essai travaillé.

Un site rigoureusement indispensable, à montrer à toutes vos connaissances qui rêvent d'ouvrir un blog.

"Un blog n'est-il pas de toute façon un lieu d'échanges et de discussions ?" C'était la blague du jour, à vous les studios.

"quand on passe chaque jour près de quatre heures à travailler sur son blog, de façon totalement passionnée et sans attendre le moindre euro en retour" Association caritatives, bonne nouvelle ! Plutôt que de passer 4 heures par jour à recopier les bloggueurs de liste-B et à "mettre en page" "ses" textes sous Word, Jean-Marc Morandini va pouvoir oeuvrer pour vous sans attendre le moindre euro en retour. Morandini, un blog s'éteint, une association s'éveille (peut-être).