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PUBLIC MARKS from assr38

March 2008

Journée nationale pour le retrait de Base-élèves le 2 avril 2008 « Le collectif contre Base Elèves 38

Base Élèves est une sorte de casier scolaire qui suit l’enfant, l’enferme dans ses difficultés passées. Il se situe dans la droite ligne du rapport INSERM qui pour prévenir les comportements déviants préconisait la détection des troubles mentaux dès la crèche et du rapport Bénisti qui prônait le dépistage précoce des comportements déviants. Pour toutes ces raisons, nous nous opposons à la mise en place de Base Élèves et appelons à la tenue d’actions le 2 Avril 2008. Une manifestation aura lieu le 2 avril 2008 à Grenoble, Place Félix Poulat à 16h. * voir http://baseeleves38.files.wordpress.com/2008/03/manif_2-avril_grenoble_version25mars2008.pdf * http://baseeleves38.files.wordpress.com/2008/03/appel_2-avril_version25mars2008.pdf

Compte rendu de la réunion d’information à la maison du tourisme de Grenoble le mardi 12 février 2008 « Le collectif contre Base Elèves 38

Des parents et des directeurs témoignent de la situation dans leurs écoles. Ils souhaitent dépasser le cadre scolaire pour élargir le débat. Pour la LDH, la généralisation des fichages dans tous les domaines est un instrument de contrôle social. Elle alerte l’opinion publique : qui peut affirmer que ces fichiers ne seront pas utilisés à d’autres fins que la gestion scolaire ? Jusqu’à présent, le livret scolaire appartient à la famille, alors que ce fichier le fait désormais appartenir à l’état. Des quelques informations sur le livret, ce fichier passe à une soixantaine de champs, avec des évolutions possibles Il définit l’enfant par d’autres critères, il demande aux enseignants de jouer un rôle nouveau. Sans débat, sans réflexion sur la nécessité de conscience humaine pour contrôler les dérives. Un directeur souligne le danger de mettre à mal la confiance entre les divers intervenants du système éducatif et avec les familles. Des travailleurs sociaux s’engagent à ne pas collaborer à l’utilisation de ce fichier. D’autres fichiers, Base-enseignants et Base-écoles sont en préparation et risquent d’instituer une mise en concurrence entre les acteurs au sein de l’école et entre les établissements. Les élus de la municipalité de Grenoble présents exposent les insuffisances du Ministère de l’EN envers les recommandations de la CNIL, les défauts de sécurité du dispositif, le manque d’information aux parents et l’accès à ce fichier par d’autres ministères. Par un vœu du Conseil municipal le 25 juin 2007, la municipalité exprime son opposition à Base-élèves et déclare qu’elle n’utilisera pas ce logiciel. Des participants souhaitent relier le refus de Base-élèves avec les autres fichages en cours, la vidéosurveillance, les tests ADN, la biométrie et le développement des diverses techniques de suivi des personnes.

Compte rendu de la reunion contre base eleves le vendredi 25 janvier 2008 salle 150 la-villeneuve grenoble « Le collectif contre Base Elèves 38

Compte rendu de la reunion contre base eleves le vendredi 25 janvier 2008 salle 150 La Villeneuve grenoble Quelques phrases-clés de la soirée * BE est le fichage de trop, qui doit faire prendre conscience du danger du fichage dans notre société. * 6,5 millions d’enfants sont fichés, leurs parents, les employeurs, les personnes autorisées à venir chercher les enfants à l’école … soit 17 millions de personnes ! * Avec Base élèves, plus de possibilité de résistance humaine : un clic et on a la liste des étrangers, des enfants handicapés ou suivis par la psychologue scolaire … * Inutile d’essayer d’amender le fichier, de ne renseigner que certains champs, de mettre « inconnue » à la case « nationalité » : il faut refuser de renseigner ce fichier car une fois l’état civil de l’enfant entré, d’autres champs pourront être ajoutés par le ministère, l’inspecteur, un nouveau directeur plus zélé que votre directeur actuel … * Tout fichier est piratable, et en plus l’amateurisme informatique du ministère fait froid dans le dos. * Un enfant peut être fiché dans Base Elèves sans qu’on ait informé les parents ni demandé leur autorisation ni même fait remplir un document demandant les renseignements. * Où est l’autorité parentale ? Où est l’intimité de l’enfant ? Où est le secret médical ? Où est le secret professionnel ? Où est l’éthique ? Avec BE, tout le monde peut tout savoir sur tous les enfants de tout le territoire ! * Base Elève recueille des données qui sont inutiles à l’action administrative : c’est un recensement qui ne dit pas son nom, un fichage généralisé de la population. * Actuellement, un avocat travaille sur BE : il se pourrait que ce fichier soit reconnu » illégal et portant gravement atteinte à l’intérêt public » * Un enseignant : « c’est la 1° fois en 30 ans de carrière que l’administration me demande quelque chose que ma conscience m’interdit de donner : je me sens un devoir de désobéissance civile. * Les enseignants aux parents : vous pouvez faire beaucoup contre BE, on a besoin de vous. Plusieurs fois quand les parents se sont opposés à BE, l’administration a reculé.

Communiqué de solidarité avec les directeurs menacés de sanction le 17 mars 2008 « Le collectif contre Base Elèves 38

L’intersyndicale PAS 38, SNUIPP 38, SUD éducation 38 et CNT éducation 38 dénonce le recours aux forces de l’ordre de la part de l’administration face à une réaction citoyenne liée au respect des libertés individuelles alors que le système Base Elèves se met en place autoritairement sans aucun débat public. Elle condamne fermement les pressions exercées par le Secrétaire Général de l’Inspection Académique et les menaces de sanction proférées à l’égard des collègues chargé-e-s de direction et affirme qu’elle veillera à ce qu’aucun retrait de salaire ne soit effectué, ni aucune sanction prise. Nous, les syndicats PAS 38, SNUIPP 38, SUD éducation 38 et CNT éducation 38, exigeons l’arrêt immédiat de la procédure de retrait de salaire entamée à l’encontre des directeurs et directrices le lundi 17 mars. Nous estimons que dans le contexte actuel de contestation qui entoure l’installation de Base-Elèves il leur était impossible de forcer physiquement et sous l’intervention brutale des forces de police le barrage opposé par des parents d’élèves (dont certains de leurs écoles), sont retournés effectuer normalement leur service dans leur école. Nous réaffirmons être solidaires de toutes et tous les collègues qui pourraient être inquiété-e-s pour s’être positionné-e-s contre la Base Elèves.

Communiqué du MRAP le 21 Mars 2008 contre la xénophobie d’Etat dont base élèves est un élément « Le collectif contre Base Elèves 38

Ficher les enfants et leur famille, les étrangers, mais aussi les pauvres, les tout jeunes, les moins jeunes…..C’est ce que tentent de mettre en place : • « base élèves » qui vise à recenser tous les élèves dont les élèves d’origine étrangère, sous couvert d’un meilleur suivi des enfants, • l’inscription au brevet des collèges qui distingue les candidats « français » et « étrangers » • la carte d’identité exigée illégalement comme à Nice pour l’inscription des enfants à l’école, la loi de prévention de la délinquance avec son décret du 14 février 2008, qui permet aux maires d’établir un recensement des enfants soumis à l’obligation scolaire et à repérer leur absentéisme, à donner des avertissements et des sanctions éventuelles aux parents, à quoi s’ajoute le marquage génétique avec l’ADN, la biométrie….. • la mise en place d’Etablissements Pénitentiaires pour Mineurs, accompagné d’un projet d’abaissement de la majorité pénale de 18 à 16ans.

Vers une journée nationale de mobilisation contre base-élèves, mercredi 2 avril 2008 « Le collectif contre Base Elèves 38

Le Conseil Fédéral de Sud-éducation du 14 mars a décidé de faire du mercredi 2 avril 2008 une journée de mobilisation décentralisée contre la mise en place sur l’ensemble du territoire du fichier Base-élève, appareil de fichage et de stigmatisation des élèves. Différents collectifs locaux [1] appellent déjà à manifester ce jour-là leur opposition à BE1D : * le Cirbe (Collectif isérois pour le retrait de base élèves) appelle à une manifestation à Grenoble Place Félix Poulat à 16h, * à Marseille, le rassemblement aura lieu le 2 avril à 14h devant le parc Chanot, * à Sainte Affrique, * à Rennes…

Images/Videos « Le collectif contre Base Elèves 38

Une vidéo sur le collectif CIRBE à l’école Lesdiguières

Lutte contre base élèves à Grenoble : Présentation du Collectif Isérois pour le Retrait de Base-Elèves (CIRBE) « Le collectif contre Base Elèves 38

Le Collectif Isérois pour le Retrait de Base-élèves (CIRBE) est né fin janvier 2008 à l’initiative de quelques parents d’élèves refusant que leurs enfants entrent dans Base-élèves. Ils ont été aussitôt rejoints par des organisations qui se battaient depuis longtemps contre Base-élèves : la Ligue des Droits de l’Homme, le syndicat d’enseignants SNUIPP. Deux réunions publiques ont été organisées (le 25 janvier 2008 et le 12 février 2008), des documents d’informations diffusés, des manifestations menées pour empêcher la tenue de réunions d’information ou de formation des directeurs sur BE.

Un article d’Albert Jacquard contre Base Elèves « Le collectif contre Base Elèves 38

«L’actualité apporte plutôt des exemples d’enfermement dans la logique sécuritaire. Le plus inquiétant est donné par les recherches en vue de dépister le plus tôt possible les enfants « à risque », c’est-à-dire susceptibles de devenir des délinquants. Dès l’école maternelle, quelques experts seront chargés de cette détection qui permettra de surveiller avec une particulière attention les individus potentiellement dangereux, ou même de les soumettre préventivement à des traitements médicaux. Ainsi l’ordre sera préservé. .... « Je suis celui que l’on me croit », dit un personnage de Pirandello. Mieux encore serait: «Laissez-moi devenir ce que je choisis d’être.» Extrait de “Mon utopie” d’Albert Jacquard, pages 192/193, éditions Stock, 2006 Extrait du kit contre base élèves http://baseeleves38.wordpress.com/kit-contre-base-eleves/ C’est exactement la société que prévoyait Aldous Huxley dans son roman “Le Meilleur des mondes”, une humanité où chacun serait défini, catalogué, mis aux normes.

Base élèves: Dans l’Isère, les formations des directeurs sur base élèves ne se passe pas sans heurts « Resistance’38

Base élèves: Dans l’Isère, les formations des directeurs sur base élèves ne se passe pas sans heurts Dans l’Isère, les formations des directeurs sur base élèves ne se passe pas sans heurts. Quelques articles sur indymedia Grenoble : http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&filtre=1&droiteA=1&numpageA=1&id=6362 Les blocages de formations des directeurs/trices d’école à Base élèves ont repris ce lundi. Base élèves est un outil informatique de fichage centralisé des enfants de maternelle et de primaire. Voir ici, là et là pour les épisodes précédents : http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=6229 http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&id=6262 http://grenoble.indymedia.org/index.php?page=article&filtre=1&droiteA=1&numpageA=1&id=6349 Un blocage a probablement réussi ce matin à Varces (à moins qu’il n’y ait eu un discret repli des intéressés dans une autre salle ?), tandis qu’un autre tombait à l’eau devant le CRDP à Grenoble : formation déplacée ou annulée (a priori, toutes les formations devant avoir lieu au CRDP sont annulées pour cette semaine - c’est à dire déplacées ailleurs). Un second blocage a eu lieu à l’inspection de Grenoble 2 l’après-midi, au cours duquel les directeurs/trices, empêchés de rentrer dans l’immeuble, ont fini par rentrer chez eux. A noter que l’académie de Grenoble, montrant une fois de plus son ouverture démocratique au dialogue, a fini par envoyer la police sur les bloqueurs. Manque de chance, cette fois-ci, ce sont les CeRbèreS qui ont fait chou blanc, puisqu’ils sont arrivés après la fin du blocage… contact du Collectif Isérois pour le Retrait de Base élèves : [email protected]

Lutte contre base élèves à Grenoble : Présentation du Collectif Isérois pour le Retait de Base-Elèves (CIRBE) + Kit de lutte contre Base Eleves

Le Collectif Isérois pour le Retrait de Base-élèves (CIRBE) est né fin janvier 2008 à l’initiative de quelques parents d’élèves refusant que leurs enfants entrent dans Base-élèves. Ils ont été aussitôt rejoints par des organisations qui se battaient depuis longtemps contre Base-élèves : la Ligue des Droits de l’Homme, le syndicat d’enseignants SNUIPP. Deux réunions publiques ont été organisées (le 25 janvier 2008 et le 12 février 2008), des documents d’informations diffusés, des manifestations menées pour empêcher la tenue de réunions d’information ou de formation des directeurs sur BE.

February 2008

Sante38 Weblog

Réunion d’informations sur les dangers des téléphones portables à Grenoble le mercredi 5 mars 2008 Le S.E.R.A. (Santé Environnement Rhône Alpes ) vous propose une conférence débat sur les dangers des portables, des antennes relais ! Nos enfants sont- ils en sécurité dans les écoles et à notre domicile ? * Impact sanitaire sur les enfants Professeur Le RUZ Pierre du CRIIREM, Docteur en Physiologie, Expert auprès des tribunaux * Impact sanitaire de la téléphonie mobile Docteur SOUVET Pierre, Cardiologue, Président de l’A.S.E.P. * Comment protéger les populations : le rôle du politique Docteur HALIMI Patrice, Chirurgien Pédiatre, Secrétaire Général de l’A.S.E.P. * Les technologies sans fil : WIFI, WIMAX ET RFID SARGENTINI Serge, Président de l’association NEXT-UP, Fondée pas Roger Santini Avec la participation des Collectifs de Grenoble, SAM SMH, Apprieu, Lyon, CREST,…

December 2007

Soutien à Bernard Ripert : l’accusé est en robe noire … (et c’est pas un polar) « Assr38’s Weblog

On peut se poser la question de savoir ce que les anarchistes peuvent bien avoir à faire des déboires des tribunaux, et de ceux des avocats. Pour nous (militants libertaires, syndicalistes non jaunes, squatteurs, manifestants…), la « justice » est trop souvent une injustice : elle qui punit les faibles, qui applique les lois faites par et pour les gouvernants, qui envoie des militants au châtiment… Les exemples et les raisons de dégoût ne manquent pas. Force est de constater que lorsque nous nous retrouvons au tribunal, peu d’avocats se battent pour nous défendre. Bah oui, on est tous égaux devant la loi, mais certains moins que d’autres ! On trouve cependant quelques avocats, ici et là, qui bataillent tout de même pour des gens de « notre camp ». C’est le cas de Rippert, ce vilain défenseur de gauchistes et autres voyous, qui est dans le collimateur de la justice avec pas moins de 3 procédures disciplinaires et 4 procès au pénal. Rippert est sur la brèche depuis 30 ans pour défendre tous les révoltés et tous ceux qui n’en ont pas les moyens. Et il n’a pas la tâche facile, quand on sait que la cour d’assise de Savoie et la cour d’appel pratiquent volontiers la vengeance sociale, condamnant systématiquement aux peines maximum des pauvres types et aggravant tout aussi systématiquement leurs peines, s’ils osent faire appel. Cet avocat trop gênant se retrouve donc convoqué ce vendredi 7 décembre à l’audience de 10h30 au Palais de « justice » de Chambéry. Il serait important que le plus de monde possible assiste à l’audience de vendredi pour le soutenir.

October 2007

Textes politiques en français de Noam Chomsky - Le MHM

Textes politiques en français de Noam Chomsky Cette page est un travail en cours Cette page collecte des traductions en français de « textes politiques » de Noam Chomsky, i.e. des entretiens ou articles à propos des relations internationales, des médias de masse etc. S'y ajoutent quelques documents de référence sur l'auteur. Ces textes ont été repérés en ligne; les copies locales pallient la disparition éventuelle de ces liens; les traductions n'engagent que leurs auteurs. Ils sont classés par date probable de réalisation ou de publication originale. Pour un classement par sujets, voir le compte del.icio dédié (http://del.icio.us/hmchomsky) où vous trouverez aussi des textes repérés mais pas encore reproduits sur cette page (sous le sujet/tag : nf) . Pour nous indiquer ou nous envoyer d'autres textes (comme vos traductions personnelles), pour toute autre précision ou question, nous écrire au compte dédié : [email protected]. J'espère que cette page sera utile.

CNT :: [Lille] grève et manifestation du 18 octobre

[Lille] grève et manifestation du 18 octobre Aujourd’hui, c’est l’ensemble des droits des salariés du public et du privé qui sont menacés : santé, retraites et pensions, sécurité sociale, droit du travail... Jeudi 18 octobre, plusieurs syndicats de la SNCF, de la RATP, de la Justice et de l’Education, ainsi que plusieurs fédérations de la fonction publique, appellent à la grève. La grève peut et doit s’élargir ! Public et privé, il s’agit de faire converger nos revendications communes. Le combat s’annonce rude, mais il n’est pas insurmontable. Contre les franchises médicales, pour la retraite à 60 ans maximum et le retour aux 37,5 années à taux plein pour tous (public-privé), contre la loi d’autonomie des universités, pour le maintien du statut de la fonction publique, pour le réemploi et la titularisation de tous les précaires, pour les créations de postes nécessaires au service public, pour la revalorisation des salaires... tous et toutes en grève le 18 octobre (et au-delà !?). Manifestation à Lille : rendez-vous à 14h, porte de Paris. Tract CNT ci-joint (format pdf - 2 pages - 86 ko). A lire également en ligne à la rubrique "Actualité et analyses" du site web de l’union régionale : http://www.cnt-f.org/59-62

Retraites, service public : ils veulent tout casser. RESISTANCE ! TOUS EN GREVE LE 18 OCTOBRE !

Retraites, service public : ils veulent tout casser. RESISTANCE ! TOUS EN GREVE LE 18 OCTOBRE ! Les coups pleuvent sur les travailleurs du public et du privé : -« service public 2012 » c’est d’abord 23000 suppressions de postes en 2008, puis 50 à 60000 suppressions par an dès 2009 ! C’est le recrutement par CDI (droit privé) au lieu du statut de fonctionnaire. - passage « non négociable » aux 41 ans de cotisation pour tous dès 2009 il est déjà prévu de passer à 42 ans en 2013 ! Après la volonté de casser les régimes spéciaux de retraites, où s’arrêteront-ils ? - instauration des franchises médicales pour tous. Mais les salariés financent déjà l’assurance maladie par leurs cotisations sociales ! Ils veulent nous faire payer 2 fois !

SALARIÉS D'IKEA : RÉAGISSEZ !

Avec ses 90 000 salariés répartis dans 44 pays et ses 17,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires, IKEA s’enorgueillit d’être une entreprise où il fait bon vivre pour les salarié-e-s et où le dialogue social est permanent. La réalité est bien loin de cet « idéal » dans les magasins IKEA de Torsvick, en Suède. La direction vient de prendre une série de mesures qui accroissent la pénibilité du travail : suppression des pauses, réduction des salaires, obligation de travailler certains week-ends, horaires flexibles imposés. Quant au dialogue avec les salariés, il est inexistant : la direction et ses membres prennent des décisions unilatérales et font la sourde oreille aux revendications des salarié-e-s. La section syndicale de la SAC (Confédération des travailleurs suédois, anarchosyndicaliste) est boycottée et réprimée : les militants sont interdits de panneau syndical d’information au sein des IKEA, reçoivent des avertissements, sont exclus des négociations (ce qui constitue une infraction en Suède), et leur identité est divulguée à d’autres syndicats. Face à cette situation, nos camarades de la SAC réclament le droit d’avoir leurs panneaux syndicaux, ainsi que des indemnités pour violation des droits syndicaux et divulgation d’identité. Eh oui, nous sommes bien loin de l’image de « responsabilité sociale et environnementale » que l’entreprise veut propager. Son « code de bonne conduite » vis-à-vis de ses fournisseurs sur les conditions sociales de leurs salariés et sur l’environnement ne dispense pas IKEA de respecter les conditions de travail et les droits syndicaux de ses propres salariés ! Ne laissons pas la direction d’IKEA violer les droits syndicaux ! UN COUP CONTRE L’UN EST UN COUP CONTRE TOUS ! SOLIDARITÉ INTERNATIONALE !

SAC : Actions contre la politique syndicale de IKEA - CNT - Secrétariat International

(via)
L’Entreprise IKEA s’ennorgueillit d’être une entreprise où il fait bon vivre pour les salarié-es et où le dialogue est permanent. La réalité est bien loin de cet "idéal" dans les magasins IKEA de Torsvick (Suède). La Direction vient de prendre une série de mesures qui accroissent la pénibilité du travail : suppresion des pauses, réduction des salaires, obligation de travailler certains Week ends, horaires flexibles imposés. Quant au dialogue avec les salariés il est inexistant : la Direction et ses membres prennent des décisions unilatérales et font la sourde oreille aux revendications des salarié-es. La section syndicale de la SAC (anarcho-syndicaliste)est boycotté et réprimée : les militants sont interdits de panneau syndical d’information au sein des IKEA et menacé-es par la Direction.

"La CNT, c'est quoi ?

La Confédération Nationale du Travail ( CNT ) regroupe des syndicats dont les principes et les buts sont anti-capitalistes, égalitaires et autogestionnaires. Elle lutte aussi bien sur le terrain économique que sur les lieux de vie et de formation.

Les confédé nous préparent une défaite, pire qu'en 2003 ?

Les confédé nous préparent une défaite, pire que 2003 ? Comme en 2003, la CGT et la FSU se rangent derrière les confédé qui ont décidé qu'il était urgent de ne rien faire face aux attaques extrêmes de la droite. Alors que rien n'empêchait la FSU et la CGT d'appeler pour le 18.10. Hormis la crainte, le risque d'être débordé par un mouvement général qui irait en s'amplifiannt, échappant aux contrôles des partenaires sociaux. En bradant la sécu sociale, pour l'offrir à des assureurs comme Guillaume Sarkozy, les confédé espèrent négocier plus d'avantages financiers et matériels auprès du gouvernement et du Medef. Maintenir la position sociale de l'appareil syndical et obtenir de nouveaux avantages, en échange de la fin des régimes spéciaux, au cas par cas. C'est ce que la patronat étatsuniens appelle le gagant-gagnant. Les patrons sont gagnants ainsi que les membres salariés de l'appareil confédral. Quant aux ouvriers, dites-vous que cela aurait pu être pire. Parole de partenaire. En divisant et en émiettant les luttes, les Confédé nous préparent une défaite certaine, sur le modèle de 2003. Allons-nous suivre les schémas tactiques de 2003, ou chacun se bat dans son académie, sans jamais pouvoir construire un rapport de force puissant ? Dès maintenant, ne faut-il pas lancer une coordination qui confèdère touts les salariés du public en grève, de manière à agir comme un poing qui frappe avec un maximum de force ? Et pousse les hésitants à rejoindre la lutte. Ce n'est pas uniquement pour préserver leur image de partenaire que les Confédé ont décidé qu'il était urgent de ne rien faire. De nous promener de réunions en réunions, offrant tout loisir à la droite, le temps nécessaire pour mettre en place ses anti-réformes et les présenter comme inévitable. Toutes les confédé vivent en grande partie de l'argent donné par les patrons et l'Etat, les cotisations représentent au mieux 30 % des rentrées. La gestion de la sécu assure des postes avec de bons salaires à des cadres syndicaux. La gestion de l'épargne salariale est une autre source de revenu. CEux qui ont décidé de ne rien faire ne sont pas touchés par ces mesures rétrogrades de Fillon et du Medef. Ils ne sont pas ouvriers, ni manutentionnaires, ni jeunes, et ne seront pas obligés de cotiser 42 ans. C'est à dire comme moi, de travailler jusqu'à 67,5 ans. Comme des millions d'autres, je partirais à 60 ans, léssivé avec une pension de merde. Le syndiqué de base, qui paye ses cotisations et travaille, lui payera comme le non-syndiqué. Il existe une véritable division de classe entre le simple syndiqué et l'appareil syndical. Cet écart est d'autant plus grand que le syndiqué de l'appareil est de moins en moins confronté à l'exploitation quotidiennne...

Tract 4 pages, rentrée 2007

Le bureau confédéral de la CNT vient de sortir un tract de rentrée. Pour avoir la version maquettée de ce tract (format pdf - 4 pages - 1,4 Mo), cliquer sur ce lien : http://www.cnt-f.org/IMG/pdf/CNTtract4psept07.pdf (n'hésitez pas à le télécharger, à l'imprimer, à le photocopier et à le diffuser autour de vous).

CNT-FTE :: Un numéro-outil pour que « ça travaille » entre les rouages...

Alors que sortira ce numéro de N’Autre école, explorant la notion de « travailleur et travailleuse » de l’éducation, le ministère dressera sa table ronde sur la érèglementation du métier - dont on devine que rien de bon ne devrait sortir - l’Icem aura tenu son congrès « Pédagogie Freinet et éducation du travail » et le GFEN publiera un numéro de sa revue intitulé Le travail, s’en affranchir ou le libérer ? (voir p. 10). On ne saurait croire à une coïncidence même si - on vous l’assure - personne ne s’est concerté ! On devine que les réponses proposées par les uns et les autres ne se recouperont pas forcément... Bien avant d’être un sujet de bac philo ou un thème de campagne électorale, le travail, par lequel l’homme s’approprie et transforme le monde, éveille en chacun et chacune des images contradictoires de souffrance et d’émancipation, d’aliénation et de solidarité... Le travail dans l’éducation soulève par ailleurs également bien des questionnements qui lui sont propres. Nous avons tout d’abord tenu à rompre avec cette fausse image d’isolement, ce fameux « seul(e) dans sa classe ». Ce dossier s’ouvre par un petit coup d’œil dans le rétro : 10 ans après la création de « la fédération CNT des travailleurs et travailleuses de l’éducation », nous voulions mettre l’accent sur le caractère éminemment collectif de notre travail, en dépit des barrières statutaires et corporatistes. À l’image du parti pris de notre revue, il ne sera pas ici question des seuls enseignants mais de tous ceux et toutes celles qui travaillent à l’école... et que l’école travaille ! Si l’acte d’apprendre aux autres est bien un métier, son statut demeure ambigu : artisanat diront les uns, profession quasi-libérale proposeront les autres, à moins que l’actuelle accélération du processus de marchandisation de l’école ne finisse par prolétariser le corps enseignant. Quelle définition - juridique, économique, politique, sociologique, pédagogique, réactionnaire, libérale... - prétendra embrasser dans sa totalité la complexité de cette activité bien particulière ? La question est-elle vraiment là ? Une identité collective, ça se construit. Notion en devenir, en perpétuelle tension entre les visées parfois contradictoires d’une institution - engrenage qui relie et divise, imbrique et parcellise, concentre et écrase - la perception d’individus, gouttes d’huile ou grains de sable, aux parcours et aux projets divergents (où « le seule(e) dans sa classe » produit une (in)consience de classe), et l’action collective paradoxalement constitutive d’une profession que l’on dit, et qui se vit souvent, comme individualiste. Au cœur d’une telle tension, tout peut se jouer, tout peut craquer, à chaque instant, momentanément ou définitivement. Les chemins que nous déblayons - ceux du travail partagé, du collectif, du pédagogique, du social et du militant - peuvent se refermer ou bien, le temps d’une discussion, d’une lecture ou d’une grève, nous ouvrir de nouvelles perspectives. Ce numéro entend rappeler que plus la tension est forte, plus il y a de jeu et de je. Faisons de ce numéro un outil pour que « ça travaille » entre les rouages.

CNT-FTE :: La CNT c’est quoi ?

La CNT c’est quoi ? Un syndicat ! Parce que cette forme d’organisation englobe à la fois les champs économique, politique, social et culturel. De combat ! Parce que les grandes avancées sociales n’ont été arrachées que dans l’action et la mobilisation. Autogestionnaire ! Parce que les décisions doivent être prises à la base. Solidaire ! Parce que les hiérarchies s’opposent à une société égalitaire et autogérée. Anticapitaliste ! Parce que nous fabriquons toutes les marchandises et assurons tous les services, nous devons alors les orienter pour le bien de toute la collectivité. C’est pourquoi le syndicalisme doit être porteur d’un projet de changement... Un projet révolutionnaire. Puisque personne ne travaille à ta place que personne ne décide à ta place !

CNT :: Ce ne sont pas des franchises, c’est du rackett !

Ce ne sont pas des franchises, c’est du rackett ! Avec les franchises, les malades paient pour les malades Aux patrons les cadeaux fiscaux, aux salariés le trou de la sécu. A commencer par le paquet fiscal en faveur des plus fortunés qui limite désormais à 50% les prélèvements sur les revenus soumis à l’ISF. Les capitalistes pourront aussi réduire les charges de leurs entreprises, le nombre d’heures défiscalisées pouvant atteindre 25% du temps de travail pour les salariés au lieu du précédent plafond fixé à 10%. Au total, selon le gouvernement, le festin des capitalistes devrait coûter entre 10 et 11 milliards d’euros en 2008 (prévision basse). Une fois de plus ce sont les salariés qui devront payer la facture. Les cadeaux faits aux patrons alimentent les déficits sociaux qu’il nous faudra combler par la TVA (anti) sociale et la franchise médicale. La suppression de 22700 fonctionnaires s’inscrit également dans cette logique d’économies sur le dos des services publics. Pendant ce temps la situation au travail ne cesse de se détériorer, le recours au service minimum dans les transports remet en cause un droit de grève déjà fragilisé. La souffrance au travail, du fait des pressions constantes à la productivité, de la flexibilité, de l’intensification des rythmes, de la mise en concurrence exacerbée, sacrifie des individus et bousille l’existence des autres ( suicides et accidents du travail en hausse). Ce ne sont pas des franchises, c’est du racket ! Avec les franchises, les malades paient pour les malades D’abord présentées pour combler le déficit de la Sécu, puis aujourd’hui, pour financer le plan Alzheimer, les franchises se rajouteront à ce que nos payons déjà pour être convenablement soigné-es. Avec le ticket modérateur, le forfait hospitalier, le forfait par consultation en passant par les dépassements, ce qui reste à notre charge est de 240 euros en moyenne par personne et par an. Et pour 900 000 personnes cela dépasse même 1000 euros ! Pour beaucoup, c’est impossible. Les gens qui n’ont pas les moyens renoncent déjà à certains soins pour des problèmes de vue ou des problèmes dentaires. De plus, les franchises pourraient remettre en cause la prise en charge à 100 % dont bénéficient les personnes atteintes de pathologies graves. Nous refusons l’instauration de telles franchises, socialement injustes, économiquement inefficaces et dangereuses pour la santé publique. Pour celles et ceux qui ont une mutuelle, le ticket modérateur et le forfait hospitalier peuvent, dans certaines limites, être pris en charge. Mais les franchises ne le seront pas. La franchise au début c’est 50 euros, mais après... On voit ce qui se passe : le forfait de 1 € par consultation qui - promis juré - ne devait pas augmenter et était plafonné à 1 € par jour quel que soit le nombre d’actes peut en réalité depuis le 1er août aller jusqu’à 4 € par jour. Les dépassements d’honoraires quant à eux, ces franchises occultes, devaient rester « raisonnables » ; aujourd’hui elles peuvent atteindre plusieurs milliers d’euros pour une opération. Peu à peu les dépenses non remboursées explosent réellement.

CNT :: n°321 - Octobre 2007

n°321 - Octobre 2007 sommaire du CS n° 321 - Justice pour nous Le décès de notre camarade Noël Michon a été enfin reconnu par la CPAM comme accident du travail. C’est pour nous une grande satisfaction qui montre que la mobilisation qui a soutenu les justes revendications de la famille de Noël a été payante. Page 3 - Paparazzi Comment peut-on protéger sa vie privée au boulot, que ce soit avec son portable, avec son ordinateur ou en recevant son courrier. Malgré son envie, le patronat n’a pas encore tous les droits. Big Brother is watching you, certes, mais il lui arrive encore de devoir fermer les yeux. Page 6 - À votre santé La nouvelle disposition sur le remboursement des frais médicaux ne manque pas de franchise. Quand la Sécurité sociale manque de liquidités, l’État nous fait les poches, encore un peu plus. Maintenant, quand on ira à l’hôpital, il faudra mettre son portefeuille sous son oreiller. Page 7 - International Au Mexique, la rébellion zapatiste vit toujours, et le démontre au cours de la IIe Rencontre zapatiste avec les peuples du monde. Au Maroc, la répression va bon train face aux syndicalistes. Quant aux pêcheurs tunisiens, ils goûtent fort peu l’accueil qui leur a été fait en Italie, après avoir sauvé des migrants sur la mer. Pages 8 et 9 - mitraille sonore La musique qui fuse en rafales pour mieux faucher les oreilles, qui mitraille des paroles intelligentes et acérées, c’est Kalash, groupe de rap militant, hors des productions commerciales habituelles, qui nous en parle. C’est bien de le lire, c’est encore mieux de l’écouter. Page 10 et aussi… Le Medef dans tous ses États Usurpation policière d’identité Lille : sans-papiers en grève de la faim Les locaux motivent Où nous contacter CDD pas vos droits La CNT c’est quoi ? Kronstadt vengeance Colombie : épisode I Lectures libertaires Grève en danger Abonnements