PUBLIC MARKS from FrancoisGuite with tag droit

Une présentation à TED qui se propage dans la blogosphère. Et pour cause : on appréciera autant le contenu que la forme, l’originalité des idées que l’élégance et la simplicité des images, la portée de la vision que la concision du discours."

"Préférant prévenir que sévir, le Département de l’instruction publique du canton de Genève a émis deux documents au sujet des blogues, l’un à l’attention des directions d’école et des enseignants, l’autre destiné aux élèves"

L’anonymat est le courage des lâches. L’escalade de la violence en ligne (cyberbullying) ne date pas d’hier, mais un triste cap vient d’être franchi avec des menaces de mort proférées à l’endroit d’une blogueuse respectable.

Les professeurs s’exposent-ils à des poursuites judiciaires en intégrant les nouvelles technologies dans leur enseignement? Les risques sont minces, mais personne n’est à l’abri de zélateurs en autorité. Prenez le cas de cette enseignante, suppléante de surcroît, reconnue coupable de quatre chefs d’accusation pour avoir exposé des élèves à la pornographie.

L’Illustration universelle des droits de l’homme comporte des images parfois crues, trop sans doute pour certains enfants. Pour un jeune adolescent, toutefois, il n’y a peut-être pas plus beau cadeau à faire pour Noël que la connaissance de ses droits fondamentaux.

En attendant que le droit définisse les règles de la blogosphère, j’ai avantage à connaître à quelle jauge mesurer la légalité des commentaires. C’est sur le site de Sisyphe que j’ai trouvé le résumé le plus clair de ce que constitue un acte diffamatoire.

Le Citizen Lab, affilié à l’Université de Toronto, annonce la création d’un outil qui permet aux internautes de circonvenir la censure gouvernementale sur le Net. Psiphon repose sur le principe du maillage poste-à-poste (P2P) pour permettre aux utilisateurs d’accéder à l’information par ordinateur interposé.

Plus tôt cette année, une juge américaine a statué que les professeurs n’ont pas droit à la liberté d’expression en classe. L’histoire remonte à janvier 2003, juste avant le début de la guerre en Iraq, alors qu’une enseignante de l’Indiana a dit à ses élèves du primaire qu’elle croyait que l’on devait chercher des solutions pacifiques avant de déclarer la guerre.

Une jeune Américaine de 14 ans a été questionnée pendant deux heures par des agents des services secrets pour avoir publié sur son blogue un message violent à l’endroit du président Bush

Une étude (PDF) révèle que le phishing, la fraude internet consistant à calquer des sites légitimes dans le but de soutirer des données confidentielles, est beaucoup plus profitable qu'on ne croyait. Alors que les experts estimaient à 3 % environ le nombre des utilisateurs visés qui mordent à l'hameçon, une expérience situe plutôt le taux des victimes à 14 %.

Le milieu éducationnel est aux abois depuis que Blackboard, une compagnie américaine qui domine le marché de l’éducation en ligne, a reçu un brevet élargi comprenant 44 réclamations. La question est particulièrement importante à l’aube de l’éducation en ligne.

Le Berkman Center for Internet & Society publie un rapport sur les obstacles à l’utilisation éducationnelle du matériel protégé par les droits d’auteur à l’ère des nouvelles technologies de l’information. Le rapport identifie quatre principaux obstacles dans le contexte actuel.

Deux articles du dernier numéro d’Innovate, le premier sur l’éducation au plagiat et le second sur l’utilisation des licences Creative Commons à l’école, m’ont amené à me demander si le premier ne pouvait pas bénéficier du second.

Un sondage révèle que 83 % des Américains sont d’avis que les études financées par les fonds publics devraient être accessibles en ligne. Un autre exemple de l’empowerment du citoyen par les nouvelles technologies de la communication.

Le phishing et l’usurpation d’identité se font hors de portée des balles, déjà refugié dans un paradis fiscal. Le New York Times (Technology and Easy Credit Give Identity Thieves an Edge) présente un article intéressant sur l’usurpation d’identité, accompagné d’un vidéo reportage.

Un juge de la Californie a déclaré nul l’examen général de diplomation de niveau secondaire (high school), argüant qu’il était injuste pour les élèves qui fréquentaient des écoles défavorisées.

Au Québec, alors qu’un blogueur de la blogosphère éducationnelle a été démis de ses fonctions (paraît-il) pour son écriture en ligne.