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February 2007

Vachibou: l'amitié entre la France et le Québec cabossée par Jean-Pierre Raffarin - Le Blog de Noel Basile

La dernière raffarinade fait plier de rire les Québécois. L'ancien premier ministre voulait marquer un grand coup en présentant hier à Montréal la mascotte prévue pour illustrer l'amitié franco-québécoise à l'occasion des toutes prochaines festivités du 400e anniversaire de la création du Québec. En sa qualité de président du comité responsable de cette commémoration, Jean-Pierre Raffarin a sorti devant la presse canadienne un beau croquis figurant un animal hybride, censé représenté un caribou, emblème de la forêt boréale québécoise, mixé à une vache de Normandie, région d'où étaient partis les premiers immigrants de la Nouvelle-France.

November 2006

Jacques Chirac fête son 74e anniversaire - Le Blog de Noel Basile

L'heure du bilan n'a pas sonné, Bernadette nous avait prévenu. En tout cas, aujourd'hui, c'est la fête à Riga. Jacques Chirac ne pouvait rêver mieux, un anniversaire parmi les grands du monde, sur cette scène internationale qu'il affectionne tant et qui redonne du tonus à sa fin de règne après tant de déboires. Les Français l'ont désarçonné avec leur Non à la constitution européenne, lui en veulent de ne pas les soulager suffisamment du poids du chômage mais tout le monde lui reconnaît un rôle éminent à l'étranger. A ce niveau là, il est le pacha à côté duquel les jeunes moussaillons quinquagénaires, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, font pâle figure. Meilleur VRP de la France, lui reconnaît-on cette qualité en général, mais le pays est en panne. C'est la raison pour laquelle la prochaine présidentielle se jouera d'abord sur la capacité du candidat choisi à remettre les Français au travail avant ses aptitudes à défendre leur image à l'étranger. L'un n'empêche pas l'autre, mais la priorité reste immuable.

Jacques Chirac ne fêtera pas ses 74 ans avec Vladimir Poutine, mais la colère des anglo-saxons ne s'apaise pas pour autant - Le Blog de Noel Basile

Le président de la république avait prévu un dîner privé avec le dirigeant russe, à Riga, où se tient le sommet de l'Otan. La presse internationale se déchaîne Grosse gaffe ou subtil stratagème? En envisageant de souffler sa 74ème bougie ce soir en compagnie de Vladimir Poutine lors d'un dîner privé à Riga, Jacques Chirac a une nouvelle fois soulevé une tempête de protestations dans la presse anglo-saxonne qui se donne à coeur joie. «Une bombe diplomatique», s'effarouche le Financial Times, «un de ces coups diplomatiques dans lesquels il excelle» renchérit le Times.

October 2006

Anniversaire des cinquante ans de la crise du canal de Suez - Le Blog de Noel Basile

On parlera peu aujourd'hui de cet anniversaire là et pourtant il marque une date importante de notre histoire. Le 31 octobre 1956, Français et Britanniques lancèrent leurs troupes à l'assaut du canal de Suez que l'égyptien Nasser venait de nationaliser. Auparavant, les deux grandes nations mondiales avaient tenu une réunion secrète avec les Israéliens à Sèvres pendant laquelle il fut convenu qu'Israël envahirait le Sinaï puis, dans la foulée, Français et Britanniques interviendraient pour récupérer le canal de Suez. Ce qui fut effectivement réalisé sur le champ de bataille avec succès. Mais le monde avait changé de polarité; Paris et Londres qui croyaient pouvoir encore se comporter en puissances hégémoniques avaient, en réalité, cédé définitivement leur statut de superpuissances à Moscou et Washington, capitales de la Guerre froide. Kroutchev profita du fait que les regards eussent été braqués sur la crise de Suez pour réprimer le soulèvement anti-communiste en Hongrie et Eisenhower, furieux de voir ses alliés de l'Otan fomenter une opération audacieuse dans son dos, siffla la fin de la partie. Il menaça le Royaume-Uni de l'asphyxier économiquement si la guerre ne s'arrêtait pas; ordre du président américain que Londres s'empressa d'appliquer infligeant aux troupes franco-britanniques un retrait humiliant. Cinquante ans plus tard, la Grande-Bretagne continue à donner la priorité absolue à ses relations avec les États-unis au prix de son autonomie de décision et en toutes circonstances, même les pires, comme actuellement dans le bourbier irakien. Un demi siècle plus tard, la France n'a toujours pas oublié qu'elle a été lâchée par les anglo-saxons et, depuis De Gaulle en 59, tient toujours à sa liberté d'action. Une attitude, là aussi, illustrée par son refus de s'embarquer dans la guerre en Irak. Suez, ce fut la fin du statut de "grande puissance", sans doute, pour la France mais le début d'une volonté d'"insoumission" au grand allié américain aussi.

La situation dans les banlieues - Le Blog de Noel Basile

Écartons d'emblée les hors-la-loi qui commettent des actes de violence et méritent châtiment, précisément, par loi et intéressons nous un instant au malaise des banlieues, terreau de leur haine et territoire de leurs exactions. The Economist est allé un peu vite en besogne, hier, en jetant aux orties le modèle d'intégration français. Contrairement au schéma britannique qui cherche à préserver les particularismes, l'idéal français plaide pour une suppression des différences. Mais les belles paroles ne sont pas suivies d'effets et là réside le nœud du problème. Le chômage, le sentiment d'exclusion, les conditions de vie difficiles prévalent dans les quartiers pauvres et nourrissent la frustration. Liberté, égalité, fraternité ne parlent plus aux jeunes laissés au bord de la route. Et s'ils sont en colère, c'est moins pour rester qui arabe, qui africain ou venu d'une terre lointaine mais parce qu'ils veulent monter dans le train de la prospérité duquel ils sont rejetés. A force de le voir passer sans jamais s'arrêter, ils ont fini par le caillasser. Le défi est de les en dissuader autrement que par la peur du gendarme.

Banlieues, anniversaire : faut-il en parler ou pas ? - Le Blog de Noel Basile

(via)
Qui peut imaginer que célébrer un anniversaire est un fait neutre? Cette rage à vouloir marquer la date du déclenchement des émeutes de l'automne dernier se comprendrait si elle pouvait aboutir sur une réflexion saine pour que de tels événements ne se reproduisent plus, dresser le bilan, en tout cas, de ce que notre société a su mettre en place afin de faire face au malaise des banlieues et combattre efficacement la violence qui gangrène les quartiers difficiles. Vaine utopie, les images diffusées, les rapports de police fuités dans la presse et les incidents ici et là rapportés ces derniers jour ne font que reproduire le climat d'inquiétude qui s'était saisi de la France l'année dernière propageant de nouveau leur effet anxiolytique avec un résultat imparable; régénérer le consensus sur la nécessité de rétablir l'ordre, au plus vite et sans trop se poser de questions.