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August 2005

Lire : le magazine littéraire. L'actualité de la littérature francaise et de la littérature étrangère.

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En France, tout le monde écrit... Et la nouvelle est, avec 120 concours chaque année, le genre le plus prisé. Mais qu'est-ce qu'une bonne nouvelle? Existe-t-il des codes? Quels sont les secrets des grands nouvellistes?

Libération : Quitter la France pour mieux respirer

«Je suis très heureux d'être né ici, d'avoir pu faire des études et pas les boulots pourris de mes parents. Mais en ce moment tout ça part en couilles : les réformes de l'université, la folie Sarkozy... Je me barre définitivement s'il passe en 2007.»

Le Monde.fr : Les élus sans le peuple, par Bertrand Le Gendre

Ce petit arrangement entre amis serait sans conséquence s'il n'aggravait pas la déconnexion des élites politiques et du peuple. Celui-ci ne se sent pas compris par des élus dont la sociologie n'a qu'un rapport lointain avec le corps électoral.

Le Monde.fr : Danone, entre entourloupes et concert d'hypocrisies, par Laurent Mauduit

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Rués, le terme n'est pas excessif, puisque, de 10 % en 1985, la part des fonds étrangers dans le capital des groupes français du CAC 40 est passée progressivement à 44 % ou 45 % désormais, alors qu'en Grande-Bretagne le taux n'excède pas 30 %, et aux Etats-Unis 20 %. En quelque sorte, la France, longtemps fermée aux grandes évolutions mondiales, a été frappée d'une sorte de complexe libéral : son capitalisme est devenu l'un des plus ouverts. Très au-delà de ce qui était nécessaire ou souhaitable. Et qui s'est inquiété de cette évolution ? Qui a craint que cette mutation majeure du capitalisme français ne produise des chocs en retour désastreux ?

July 2005

Libération : L'éducation au service des élites

«la culture française» : l'abstraction, l'élitisme («Autant la France a investi dans ses grandes écoles, autant elle a bradé son université.»), et une fâcheuse tendance à «imprimer très précocement dans les petites cervelles des gosses une névrose de la course individuelle et du classement». Or, «une école où l'objectif de rang prime l'objectif de savoir véhicule (...) une redoutable philosophie qui veut que l'autre soit une menace».

Libération : Sarkozy prône les expulsions par humanisme

«Vu la complexité de la situation afghane, on peut craindre que le retour au pays soit synonyme de mise à mort pour les expulsés»

Libération : Le suffrage n'est plus universel

En 1999 la deuxième circonscription de la Lozère ­ la moins peuplée de France ­ recensait 34 374 habitants, la deuxième du Val-d'Oise ­ la plus peuplée de France ­, 188 200 habitants : l'inégalité était de 447,5 %, deux habitants de la première de ces circonscriptions pesaient autant que onze habitants de la seconde.

[Big Bang Blog] - Carolis et moi.

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On vit dans ce pays-là, le pays de Richelieu, de Colbert et...de Peyrefitte. On vit dans cet infernal noeud coulant, entre l’Etat-pieuvre et le privé-piranhas, entre Bernadette et Lagardère.

June 2005

Libération : Bac + 7, profession stagiaire

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Si les stagiaires sont si nombreux, c'est parce qu'ils ne sont pas paresseux justement et que, quitte à ne pas trouver de véritable emploi, autant s'occuper et ajouter sur son CV une énième «expérience»... mais une expérience sans valeur car, lorsque les employeurs réclament de jeunes diplômés avec «au moins deux ans d'expérience professionnelle», les stages cumulés ne comptent pas !

Le Monde.fr : "Sarko, lui, est populiste", se félicite Bernard Accoyer

le député de la Haute-Savoie précise : "Sarko, lui, est populiste. Ce que Fabius n'est pas, c'est pour ça qu'il n'a pas d'avenir."

Embruns > Journal de bord > juin 2005 > 22

Et bien, qu’ils aillent se faire foutre les Lituaniens ! T’en connais un, toi, un Lituanien ? J’en connais pas.” [Jean-Luc Mélenchon]

sophil de l\'eau

"Si t'as pas les moyens de vivre à Paris, va en province. Et puis c'est quoi de vouloir avoir un appartement ? Regarde quand j'étais jeune je gagnais moins que toi (en anciens francs bien sûr) et maintenant ça va. Sois patiente, retourne vivre chez tes parents, un jour tu prendras ma place".

Le Monde.fr : La nouvelle génération de cadres face à la "société de défiance"

"Pour nos interviewés, il n'y a dès lors plus à tergiverser, écrivent les auteurs de l'étude, il va falloir choisir : soit continuer de se leurrer, de blâmer la mondialisation et la globalisation, la crise économique et l'impuissance des politiques, soit convoquer notre histoire et se livrer une fois pour toutes aux indispensables processus de libération et d'exorcisation de la mémoire française. En somme, le purgatoire... ou la purge."

Le Monde.fr : "On est les enfants des fous. Bien sûr qu'on est sages ! La folie, c'était leur luxe..."

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"Bernard-Henri Lévy proclamait "je suis le fils naturel d'un couple diabolique : le fascisme et le stalinisme". Aujourd'hui, Michaël Youn dit "je suis le fils du néant". Voilà où nous en sommes."

Libération : Un PS sans imaginaire

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Y a-t-il alors des marges d'action ? Oui, à condition d'anticiper les changements plutôt que de constater les dégâts. On ne luttera pas contre les délocalisations en fermant les frontières, en baissant le coût du travail, comme le pense la droite, ou en indemnisant les perdants, mais en anticipant les changements par la formation et l'implication en amont de tous les acteurs, qu'il s'agisse des entreprises qui souvent rognent sur la formation au prétexte que la compétition est rude, des syndicats, dont tous hélas ne sont pas réformistes, des collectivités locales et des politiques.

Lâche l’affaire, camarade, le vieux monde est derrière toi

Nous aurions tant aimé que cette génération, celle de nos parents, donne naissance à des grandes figures intellectuelles, aussi illustres que celles qui se sont affirmées après guerre. Max Gallo posait cette question dès 1983: "Où sont les Malraux? Où sont les Gide, les Alain, les Langevin d’aujourd’hui?" Las, on les attend toujours. […] Les figures des années 1970 ont apparemment compris qu’il valait mieux convoiter une chaise chez Pivot qu’une chaire au Collège de France.

La dernière arnaque

Le bilan économique et social est catastrophique. Chirac a été élu en 1995 en promettant de réduire la fracture sociale. Dix ans après, elle s’est encore creusée. La France croule sous les dettes et les déficits. Le chômage est toujours là. La précarité galope, les inégalités augmentent. Dix années perdues…

Libération : L\'euro et les plombs de Sarkozy

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«En fin de réunion, Claude Guéant, le directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy, a pris par la manche Pierre Mutz, le préfet de police de Paris et lui a donné un ordre : "Gérard Dubois doit partir."» Et un peu plus loin, cette confidence d'un «proche du ministre» anonyme : «Dans l'épisode Cécilia, il y en a certains qui se sont laissés aller à ricaner, et on a des noms.» Délit de ricanement passif : au poste, mon gaillard ! Comme si on y était. De quoi Gérard Dubois est-il coupable exactement ? De quel ricanement ?

Le Monde.fr : On ne change pas une équipe qui perd, par Nicolas Baverez

On peut aimer ou non le rejet par 55 % des Français du projet de Constitution européenne, mais on ne peut faire qu'il ne soit pas. Et qu'il soit réversible. Qu'on s'en réjouisse ou qu'on le déplore, rien ne sera plus comme avant le 29 mai 2005, ni pour la France ni pour l'Europe, toutes deux en fin de cycle.

Libération : Notre défaite et ses lendemains

Nous ne serons pas des retrouvailles d'une gauche oublieuse de ce scrutin. Nous ne participerons pas à une alternance en trompe l'oeil. C'est à une alternative de gauche, mais aussi dans la gauche qu'il nous faut travailler. Nous avons une bonne raison de le faire maintenant : la situation ne peut pas être pire.

Netlex Blogs 2.0 » L’esprit du 29 mai

Le défi du “Non” massif du 29 mai consistait d’abord pour ses partisans à se faire entendre. Un sondage a montré que le contenu de la constitution n’a compté que pour 24% dans le vote des électeurs.

May 2005

Mesquineries et vraies souffrances, Une ligne pour la France à bout, Sophie des Deserts

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Il y a aussi de grosses colères contre la SNCF, les arnaques internet, les syndics, La Poste, le gouvernement. Des paranos, des hargneux en ligne, avec des kilos de dossiers sur les genoux, qui menacent, si ça continue, d’aller directement chez «Alain Courbet» (NDLR, Julien Courbet, l’animateur de «Sans aucun doute» sur TF1). Ils sont «victimes» du bruit, d’une cabale, des voisins, de la Sécu, des médecins, de la justice, des cons… Ils sont victimes tout court, et ça suffit. En 2005, c’est presque un statut, un moyen d’exister.

Libération : L\'exception française

Aux Etats-Unis, le Président s'adresse à la radio, tous les samedis, à ses concitoyens, et les conférences de presse à la Maison Blanche sont l'ordinaire des jours ouvrables ; en Grande-Bretagne, en Allemagne, en Italie, en Espagne, le débat parlementaire fait rage et la démocratie est quotidienne. Ici, elle est intermittente. Le jour du vote, les Français sont omnipotents ; entre les votes, nul ne daigne, du côté du pouvoir, les informer régulièrement, les écouter et leur parler. Comment s'étonner ensuite qu'ils réagissent rageusement ? Depuis le référendum de Maastricht, le débat européen n'a pas existé en France : l'élargissement à vingt-cinq a eu lieu en catimini. Avant la campagne référendaire actuelle, Jacques Chirac n'a pas participé à une seule émission sur l'Europe. C'est ce vide qui se paie aujourd'hui. Si tant de contrevérités s'accréditent (la Constitution mettrait en cause l'IVG, la laïcité, le divorce...), si tant de démagogie peut déferler (le non serait l'Apocalypse, le oui serait la régression sociale), cela tient aux lourds et constants silences des hommes au pouvoir. La démocratie ne peut pas vivre seulement une fois tous les cinq ans.

April 2005

Trois mensonges du non, Laurent Joffrin

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L’arrogance a changé de camp. Jusqu’ici, elle était trop souvent le fait des partisans de la construction européenne: ils le paient cher dans cette campagne. Mais chacun voit qu’aujourd’hui les leaders du «non de gauche» ont cédé à la même pente, en y ajoutant une insigne mauvaise foi.