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Dans son Objet Toqué Non Identifié (façade en acier oxydé, lustre géant en forme d’araignée, murs de chanvre…), à l’enseigne de Pertica (« perche » en latin, en référence à sa région d’origine), Guillaume Foucault, jeune cador passé chez Senderens et Barbot, vous embarque pour un voyage en avant-garderie culinaire. Du « petit » menu à 32 €, on se souviendra longtemps de son hallucinant amuse-bouche de choux à la crème de flouve (chiendent odorant) avec, au cœur, un goût de vodka à l’herbe de bison ;  mais aussi de la soupe de tomates bien mûres à la réglisse subtilement infusée ; du bouquet d’herbes et de courgettes jaunes et vertes mandolinées, assaisonnées d’huile de pépins de raisin infusée aux fleurs d’aubépine et rehaussées de faisselle de chèvre fouettée au citron confit ; de la tomme de brebis rafraîchie à la poire crapaud… Deux bémols cependant (probablement depuis corrigés – la maison n’avait qu’une semaine lors de notre passage…) : la cannette aux aubergines grillées, laquées d’huile de sésame, sauce huître et soja, avec feuilles de moutarde, copeaux de prune séchée et une tête d’ail vinaigrée au nuoc-mam, aux goûts pas très équilibrés ; et le sablé au chocolat au lait, plus croquant que sableux, flanqué d’un sorbet cassis point trop gourmand. Belle sélection de flacons locaux : coteaux-du-vendômois gris Domaine de Montrieux (22 €), coteaux-du-loir blanc Vieilles Vignes Eparses du Domaine de Bellivière (33 €), VDF de la vallée du Loir rouge Regard des Vignes de l’Ange Vin (36 €)… Vins au verre à partir de 5 €. Menus 18 € (midi), 32 et 40 €. // F.L.