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27 January 2009

Gaza et les deux économies des images - Tout savoir sur les dernières actualités politiques, monde, société, sports, écologie avec le journal en ligne Libération

C’est un documentaire d’Arte, qui a tourné ces petites volleyeuses, et les autres. Il s’appelle «Gaza-Sderot, la vie malgré tout». Enfin, ce n’est pas exactement «un documentaire d’Arte». Il n’est visible que sur le site de la chaîne. Pour des raisons mystérieuses (mais certainement excellentes) la chaîne-mère n’a pas jugé bon de le diffuser. Mais le site d’Arte a construit pour ce documentaire mutant un support très ingénieux, et sur mesure, une sorte de CD-Rom en ligne. On clique, et on partage une tranche de vie, on passe d’un ado israélien à une boutonneuse palestinienne, d’une mère de famille de Gaza à une tatie de Sderot, d’un dîner ici à un goûter là, d’un caprice ici à un coup de spleen là. Pas de montage. Le visiteur fait son propre montage. Il se balade dans les rues, dans les cours d’immeubles, dans les cafés, d’un univers l’autre. Et ça fonctionne. Et on reste des heures. Et on ne peut plus les quitter. Et on a le cœur serré, davantage qu’après quinze journaux télévisés. Etranges chemins de l’émotion. Absurdité des représentations de l’info-télé, pour lesquelles l’Israélien de Sderot ne peut que courir sous les roquettes, tandis que les Palestiniens ne peuvent que porter un brancard, et se répandre en imprécations sonores. Oui, des êtres humains, niais, déprimés, décolletés, nous sont plus proches que les tragiques silhouettes quotidiennes. Ce qui relativise, soit dit en passant, la portée des éternelles controverses sur le contrôle des images.

10 January 2009

Arrêt sur images - "A Gaza, ils avaient envie de dire ce qu'ils avaient sur le coeur"

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"On a fait le choix d'avoir six personnages de chaque côté", explique le producteur. En les suivant à travers les nombreux petits reportages, "on peut comprendre qui ils sont, quelles ont été leurs vies, …" Mais surtout, souligne un Daniel manifestement séduit par le concept, dans ce reportages, on entend ... des rires. Chose que l'on ne rencontre jamais dans les jités. Le chef du service étranger de France 3 admet avoir été séduit, lui aussi, par ces "vraies gens" que les journaux ne montrent pas : "Quand on se déplace à Gaza, on se rend bien compte qu'il y a toute une réalité humaine dont l'actualité ne rend pas véritablement compte."