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C'est une claque monumentale pour l'industrie du disque que décrit le Wall Street Journal dans un article sur les services de musiques légaux et gratuits offerts sur les campus des universités américaines. Même gratuits, les étudiants n'en veulent pas. En cause : les DRM, bien sûr.

Savez-vous que pour protéger les bénéfices de certains et contenter leur parano, les appareils sont désormais vendus volontairement défectueux ? DRM is killing music, and it's a rip off Au prix qu'ils valent, nos engins Hi-Fi, Hi-Tech, Hi-Values, les albums CD et les DVD sont pourtant viciés. Un défaut structurel qui n'est pas dû à l'évolution toujours plus rapide de la technologie, ou d'un défaut d'expérience sur celle-ci, mais au contraire d'une trop grande maîtrise par leurs promoteurs. Toute cette électronique (et ses supports) disponible désormais dans les rayonnage est malade, d'un vice caché mais parfaitement volontaire, voulu par plusieurs industries et protégé juridiquement. Une gigantesque impunité, confisquant des droits élémentaires, qui va empoisonner nos relations avec la technologie et la culture. Oui, tous ces appareils sont malades et il est temps d'exiger leur désinfection générale, surtout au prix qu'ils nous sont facturés.