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February 2007

Les émeutes en banlieues objet d'un colloque entre chercheurs français et britanniques - Le Blog de Noel Basile

Les violences urbaines qu'ont connues les banlieues en France et la région nord de l'Angleterre vont être examinées à la loupe par des universitaires des deux pays autour des thèmes de l'immigration, l'intégration et la crise d'identité L'idée est partie d'un constat simple. La France et la Grande-Bretagne ont dû faire face ces dernières années au même type de violences qui ont éclaté dans leurs zones urbaines défavorisées, il était donc intéressant de confronter les idées sur les moyens d'y faire face. Elle émane de David Waddington, chercheur britannique à l'Université Hallam de Sheffield, qui a pris langue avec son homologue français Fabien Jobard (1) du CNRS afin d'organiser, dès le week-end prochain, une série de réunions qui se tiendront successivement à Paris, Sheffield, et Birmingham.

October 2006

Drame de Mama Galledou, la jeune femme grièvement brûlée à Marseille - Le Blog de Noel Basile

Depuis deux jours une jeune femme de 26 ans lutte contre la mort sur son lit d'hôpital. Mama Galledou a été prise au piège dans l'incendie criminel provoqué par une bande de jeunes qui ont pris d'assaut, samedi soir, le bus marseillais. Les réactions indignées se sont multipliées tout le week-end, venant de tous les horizons, mais on reste au stade de la parole. Le pays attend toujours la mobilisation unanime pour le sortir d'une situation qui n'a que trop duré. Entre les chantres du tout répressif et les adeptes du puisque nous ne sommes pas au pouvoir imputons lui tous les maux, la désillusion s'installe et les banlieues sont au bord du précipice. La France est en campagne électorale, le calvaire de Mama Galledou risque de ne servir à rien, sauf à déchirer le coeur de ceux qui l'aiment. Dramatique.

Le drame de la jeune femme grièvement brûlée dans l'incendie d'un bus à Marseille - Le Blog de Noel Basile

Le drame de la jeune femme grièvement brûlée dans l'incendie d'un bus à Marseille CONSTERNATION Restées à l'écart des émeutes de l'an dernier, les cités du 13e arrondissement de Marseille ont été le théâtre, ce week-end, d'un événement tragique Les circonstances de l'agression accablante samedi soir à Marseille dans lequel la jeune Mama Galledou, 26 ans, a été très grièvement brûlée sont largement reprises ce lundi matin dans les pages de la presse étrangère mais les quotidiens, dans leur majorité, ont préféré reproduire les dépêches d'agences, accompagnées de photos du bus incendié, que d'envoyer leurs reporters, comme l'année dernière, sur les lieux qui font la triste actualité. Pour l'heure, le sentiment dominant à l'extérieur est que le «pays est calme», comme l'écrit le New York Times malgré la crainte généralisée qu'il a relevée parmi les personnes interrogées en France de voir les scènes de violences urbaines de l'automne 2005 se reproduire. Sentiment partagé par le Times expliquant que les autorités se préparaient apparemment à une flambée de violence d'une plus large ampleur puisque la police qualifiait jusqu'à la fin de la semaine dernière la situation dans les banlieues de «relativement calme». Le journal londonien cite par ailleurs des sources policières soulignant que les actes de vandalisme et les agressions de ces derniers jours, loin d'être spontanées, seraient l'œuvre de bandes organisées jouant des médias à un moment où tous les projecteurs sont braqués sur l'anniversaire des émeutes de l'an passé. Seul le San Franisco Chronicle se distingue en envoyant un journaliste sur le terrain, à Sevran dans le 93. Il en résulte un reportage dans lequel on peut lire que les critiques fusent parmi les habitants des barres HLM sur le peu de changements qu'ils ont constatés en un an. «Rien, ou presque comme l'idée des cv anonymes ou la relance de l'apprentissage». La gazette de la Côte Ouest commente qu'à quelques mois de l'élection présidentielle la France tempère «remettant à plus tard les grandes réformes». Le Guardian note, pour sa part, que l'incident du bus incendié à Marseille dont a été victime la jeune étudiante d'origine sénégalaise, a été le neuvième du genre en l'espace d'une semaine, les autres ayant été provoqués par des jeunes, masqués et parfois en armes, principalement dans les banlieues de la région parisienne. Marseille qui accueille une forte population d'immigrés, rappelle le New York Times, n'a connu aucun problème pendant les émeutes de l'année dernière. A l'époque, la «longue tradition de relations interethniques harmonieuses avait épargné à Marseille les scènes de violence».