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PUBLIC MARKS from noel_basile with tags iran & Syrie

21 November 2006

Le Liban, une énième fois, à la croisée des chemins - Le Blog de Noel Basile

Philippe Douste-Blazy a accusé hier soir la Syrie et l'Iran de chercher à déstabiliser le Premier ministre libanais Fouad Siniora, démocratiquement élu et disposant d'une large majorité au parlement. Une mise en garde du ministre des affaires étrangères qui intervient quelques jours après les affirmations de la Maison Blanche de tenir entre ses mains des plans secrets prouvant que Damas, Téhéran et leur allié sur le terrain, le Hezbollah, fomentent un coup d'état dans le pays. Dimanche, le tout puissant leader de la milice chiite et «vainqueur» de la guerre contre Israël, Seïd Hassan Nasrallah, a déclaré la mobilisation générale parmi ses partisans leur demandant à se «tenir prêts» pour manifester dans la rue, à son signal et à tout moment, afin de faire tomber le gouvernement Siniora.

20 November 2006

Gaza, Israël et l'initiative pour la paix co-présentée par la France - Le Blog de Noel Basile

L'initiative pour la paix au Proche-Orient suggérée la semaine dernière par la France, l'Espagne et l'Italie a été tournée en dérision par Israël alors que côté palestinien le chaos politique est tel que plus personne ne sait qui détient vraiment le pouvoir pour exprimer une position digne de foi. Pourtant si Tony Blair pense que la catastrophe en Irak ne s'arrêtera qu'une fois les rapports entre Israéliens et Palestiniens pacifiés, il ne peut pas être soupçonné de jouer à "l'enquiquineur" comme Jacques Chirac et la France en général sont perçus en Israël. Et si Henry Kissinger, peu suspect de tiers-mondisme, dit qu'une victoire militaire est impossible en Irak et appelle à la tenue d'une conférence internationale sur le Proche-Orient, incluant non seulement l'Iran et la Syrie mais aussi des puissances régionales comme l'Inde et le Pakistan, c'est que le langage des armes -excusez l'euphémisme- est arrivé au bout de sa logique et qu'il faut bien un jour ou l'autre s'entendre à vivre ensemble, en paix, au risque de périr en Samson, détruisant le temple sur sa tête et la tête de ses ennemis.

03 November 2006

Liban: faut-il s'inquiéter pour les troupes françaises déployées sur place? - Le Blog de Noel Basile

L'Elysée, dit-on, s'inquiète pour les casques bleus français stationnés au Liban. Et de fait, l'alerte psychologique est à son maximum depuis que Hassan Nasrallah a posé cette semaine un ultimatum au premier ministre libanais Fouad Siniora d'accepter, avant le 15 novembre, la formation d'un gouvernement d'unité nationale, octroyant de facto une minorité de blocage au Hezbollah, ou de convoquer les électeurs devant les urnes. Faute de quoi, le «héro» qui a tenu tête à Israël pendant la «guerre de juillet» menace de régler son différent avec le gouvernement démocratiquement élu dans la rue. Ce qui semble, à première vue, la tentative d'un chef de guerre de rentabiliser ses faits d'armes de l'été dernier, sur le plan intérieur, poussant son avantage face à un gouvernement désarmé mais respecté par la communauté internationale, cache en réalité des enjeux régionaux qui dépassent le Liban. L'unique sponsor du Hezbollah, l'Iran, et son principal supporter, la Syrie activent la carte du Hezbollah à leur guise dès qu'il s'agit pour chacun de faire face à la pression. Le premier sur le dossier nucléaire, le second concernant l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. C'est dans ce contexte que les troupes françaises de la FINUL tentent de remplir la mission qui leur a été assignée par le Conseil de Sécurité. Un contexte instable... et de plus en plus alarmant.