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November 2006

Le Liban, une énième fois, à la croisée des chemins - Le Blog de Noel Basile

Philippe Douste-Blazy a accusé hier soir la Syrie et l'Iran de chercher à déstabiliser le Premier ministre libanais Fouad Siniora, démocratiquement élu et disposant d'une large majorité au parlement. Une mise en garde du ministre des affaires étrangères qui intervient quelques jours après les affirmations de la Maison Blanche de tenir entre ses mains des plans secrets prouvant que Damas, Téhéran et leur allié sur le terrain, le Hezbollah, fomentent un coup d'état dans le pays. Dimanche, le tout puissant leader de la milice chiite et «vainqueur» de la guerre contre Israël, Seïd Hassan Nasrallah, a déclaré la mobilisation générale parmi ses partisans leur demandant à se «tenir prêts» pour manifester dans la rue, à son signal et à tout moment, afin de faire tomber le gouvernement Siniora.

Liban: faut-il s'inquiéter pour les troupes françaises déployées sur place? - Le Blog de Noel Basile

L'Elysée, dit-on, s'inquiète pour les casques bleus français stationnés au Liban. Et de fait, l'alerte psychologique est à son maximum depuis que Hassan Nasrallah a posé cette semaine un ultimatum au premier ministre libanais Fouad Siniora d'accepter, avant le 15 novembre, la formation d'un gouvernement d'unité nationale, octroyant de facto une minorité de blocage au Hezbollah, ou de convoquer les électeurs devant les urnes. Faute de quoi, le «héro» qui a tenu tête à Israël pendant la «guerre de juillet» menace de régler son différent avec le gouvernement démocratiquement élu dans la rue. Ce qui semble, à première vue, la tentative d'un chef de guerre de rentabiliser ses faits d'armes de l'été dernier, sur le plan intérieur, poussant son avantage face à un gouvernement désarmé mais respecté par la communauté internationale, cache en réalité des enjeux régionaux qui dépassent le Liban. L'unique sponsor du Hezbollah, l'Iran, et son principal supporter, la Syrie activent la carte du Hezbollah à leur guise dès qu'il s'agit pour chacun de faire face à la pression. Le premier sur le dossier nucléaire, le second concernant l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. C'est dans ce contexte que les troupes françaises de la FINUL tentent de remplir la mission qui leur a été assignée par le Conseil de Sécurité. Un contexte instable... et de plus en plus alarmant.

October 2006

Liban - France: 23 ans après l'attentat du Drakkar, tout a changé, rien n'a changé - Le Blog de Noel Basile

Le 23 octobre 1983, deux attentats ont visé des troupes occidentales dépêchées au Liban pour tenter de mettre fin à la guerre après l'invasion du pays par Israël qui voulait déloger l'OLP de Yasser Arafat, source d'insécurité permanente à sa frontière nord. Le bilan de la double attaque-suicide contre la Force Multinationale stationnée à Beyrouth fut lourd: 241 marines américains et 58 parachutistes français y ont trouvé la mort.

August 2006

Liban France : 2000 soldats pour renforcer la FINUL et retrouver son rang sur la scène internationale - Le Blog de Noel Basile

Liban France : 2000 soldats pour renforcer la FINUL et retrouver son rang sur la scène internationale L'annonce de Jacques Chirac, hier soir, a redonné à la France sa crédibilité et lui permet de tenir son rang dans le concert des nations après les atermoiements de plus d'une semaine qui l'ont exposée aux sarcasmes et aux quolibets. Le président de la république dit avoir tenu à obtenir toutes les clarifications nécessaires de l'ONU avant d'accepter d'engager l'équivalent de deux régiments, soit 1600 hommes qui viendront s'ajouter aux 400 déjà affectés à la FINUL. Les garanties exprimées depuis New York sont une chose et celles, secrètes si elles existent, du Hezbollah via l'Iran ou d'Israël,, sans intermédiaire, en sont une autre. Il ne faut pas se leurrer, la France n'envoie pas des gendarmes régler la circulation aux carrefours (défoncés) du Sud Liban mais bel et bien une force armée pour séparer deux belligérants qui ne rêvent que d'en découdre sur l'un des terrains les plus chauds de la planète. Evitant le ridicule, elle s'expose au danger. Jouer dans la cour des grands est à ce prix là, mais après tout le panache, elle s'y connaît et le coq n'a pas encore déserté son emblême.