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PUBLIC MARKS from noel_basile with tags Syrie & "Fouad Siniora"

25 November 2006

Liban : le gouvernement brave la menace syrienne en adoptant le projet de tribunal Hariri - Le Blog de Noel Basile

Le gouvernement libanais a entériné ce soir le projet de tribunal sur l'assassinat de l'ex-Premier ministre Rafic Hariri faisant fi des menaces de la Syrie et des ses alliés de l'intérieur qui ne veulent pas en entendre parler, devinez pourquoi? Le Premier ministre pro-occidental Fouad Siniora va au clash à un moment critique où des voix de plus en plus nombreuses s'élèvent à Rome, Londres et même parmi les «réalistes» à Washington pour sortir la Syrie de la quarantaine diplomatique dans laquelle l'ont cantonnée George Bush, constamment, et Jacques Chirac, très nettement.

21 November 2006

Le Liban, une énième fois, à la croisée des chemins - Le Blog de Noel Basile

Philippe Douste-Blazy a accusé hier soir la Syrie et l'Iran de chercher à déstabiliser le Premier ministre libanais Fouad Siniora, démocratiquement élu et disposant d'une large majorité au parlement. Une mise en garde du ministre des affaires étrangères qui intervient quelques jours après les affirmations de la Maison Blanche de tenir entre ses mains des plans secrets prouvant que Damas, Téhéran et leur allié sur le terrain, le Hezbollah, fomentent un coup d'état dans le pays. Dimanche, le tout puissant leader de la milice chiite et «vainqueur» de la guerre contre Israël, Seïd Hassan Nasrallah, a déclaré la mobilisation générale parmi ses partisans leur demandant à se «tenir prêts» pour manifester dans la rue, à son signal et à tout moment, afin de faire tomber le gouvernement Siniora.

03 November 2006

Liban: faut-il s'inquiéter pour les troupes françaises déployées sur place? - Le Blog de Noel Basile

L'Elysée, dit-on, s'inquiète pour les casques bleus français stationnés au Liban. Et de fait, l'alerte psychologique est à son maximum depuis que Hassan Nasrallah a posé cette semaine un ultimatum au premier ministre libanais Fouad Siniora d'accepter, avant le 15 novembre, la formation d'un gouvernement d'unité nationale, octroyant de facto une minorité de blocage au Hezbollah, ou de convoquer les électeurs devant les urnes. Faute de quoi, le «héro» qui a tenu tête à Israël pendant la «guerre de juillet» menace de régler son différent avec le gouvernement démocratiquement élu dans la rue. Ce qui semble, à première vue, la tentative d'un chef de guerre de rentabiliser ses faits d'armes de l'été dernier, sur le plan intérieur, poussant son avantage face à un gouvernement désarmé mais respecté par la communauté internationale, cache en réalité des enjeux régionaux qui dépassent le Liban. L'unique sponsor du Hezbollah, l'Iran, et son principal supporter, la Syrie activent la carte du Hezbollah à leur guise dès qu'il s'agit pour chacun de faire face à la pression. Le premier sur le dossier nucléaire, le second concernant l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. C'est dans ce contexte que les troupes françaises de la FINUL tentent de remplir la mission qui leur a été assignée par le Conseil de Sécurité. Un contexte instable... et de plus en plus alarmant.