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PUBLIC MARKS from noel_basile with tags "Laurent Fabius" & "Dominique Strauss-Kahn"

17 November 2006

La ligne de Ségolène Royal terrasse la stature d'homme d'état de Fabius et met à bas l'avis d'expert de DSK - Le Blog de Noel Basile

Consécration La victoire de Ségolène Royal aux primaires du Parti Socialiste pour l'élection présidentielle de 2007 est largement commentée à l'étranger N'en jetez plus, Ségolène va étouffer sous les lauriers que lui tressent ce matin la presse internationale. Premier à lui tirer son chapeau, le Financial Times pour qui sa victoire sans appel a balayé les critiques suggérant que sa candidature était basée «plus sur la forme que sur le fond» et qu'elle manquait de doigté pour faire chavirer le coeur des militants socialistes.

15 November 2006

Ségolène Royal et les bourdes machistes attribuées à Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn - Le Blog de Noel Basile

Les campagnes politiques en France sont traditionnellement jalonnées par les coups tordus, les peaux de banane et autres crocs-en-jambe diverses et variés, voila venu le temps des boutades machistes malvenues dont on connaîtra, peut-être demain, les avantages ou les méfaits selon que l'on se place du point de vue de Ségolène Royal ou de ses deux challengers, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn. Au premier, on a prêté le «qui va garder les enfants?» au moment de la formulation des ambitions présidentielles de la compagne de François Hollande; le second vient d'être accusé, à l'issu du débat télévisé sur les questions internationales, d'avoir dit qu'«elle aurait mieux fait de rester chez elle au lieu de lire ses fiches cuisine» pas piqué des hannetons. Les deux se défendent farouchement d'avoir tenus de tels propos misogynes, Ségolène Royal se fait un plaisir d'insister sur les prétendus réflexes de phallocrates. Laissons la parole aux femmes pour trancher dans cette affaire, d'abord la strauss-kahnienne Catherine Trautmann qui accuse sa «camarade» de la rue de Solferino de brandir l'argument du machisme à tord et à travers pour «contrecarrer tout argument adverse et justifier toute lacune de sa part». Et, dans le camp adverse, un jugement frappé du coin du bon sens de Michèle Alliot-Marie pour qui «l'émergence de Ségolène Royal a montré une chose: il est très difficile pour un homme d'attaquer une femme». Qui pouvait en douter au point de se lancer dans une telle (més)-aventure, Fabius ou Strauss-Kahn? A moins que Trautaman ait raison. Il est trop tard pour le dire, les militants votent demain après-midi et leur choix est sans doute d'ores et déjà arrêté.

19 October 2006

35 heures: critiquées en France, recherchées désormais aux Etats-Unis. Un comble! - Le Blog de Noel Basile

Les politiques qui nous rebattent les oreilles en ce moment sur tous les dégâts que les 35 heures ont occasionnées dans notre pays, Ségolène Royal mezza voce, François Fillon ouvertement et radicalement comme il l'a fait, ce soir, dans le Grand Journal de Michel Denisot sur Canal+, feraient mieux de tempérer leurs ardeurs. Le conseiller politique de Nicolas Sarkozy semblait contrit de voir les Français travailler moins que les Néerlandais et beaucoup moins, évidement que les Américains. Fillon a avancé le chiffre de -47% pour comparer le temps de travail en France par rapport aux Etats-Unis. Enorme, il ne l'a pas dit, scandaleux, il l'a pensé fort. La dessus, pure coïncidence, je tombe sur une dépêche de l'Agence Reuter qui relate l'organisation, le 24 octobre, aux USA, d'une journée de mobilisation pour convaincre les Américains, en particulier les «alcooliques du travail» parmi eux, de lever le pied, de prendre du temps sur leurs heures de boulot pour respirer, faire autre chose, profiter de la vie. C'est la quatrième journée du genre qui se tient au pays de l'ulra-libéralisme à l'initiative de l'association «Take back your time», chaque année à la date anniversaire de l'instauration de la semaine des 40 heures, sous la présidence de Franklin Roosevelt, en 1940. 35 heures, Ségolène Royal, François Fillon, Nicolas Sarkozy, réduction du temps de travail, 35 h, Martine Aubry, Laurent Fabius, Dominique Strauss-Kahn, libéralisme, Grand Journal, CanalPlus, Canal+, Michel Denisot, Take back your time, Les promoteurs de l'idée, dont Sarah Ryan, professeur(e) spécialisée du monde du travail à Washington, ne veulent pas que le bien des salariés mais estiment également que la réduction du temps rendrait service à l'économie; elle améliorerait la productivité, réduirait l'abstentionnisme ainsi que les accidents du travail et serait bénéfique, mais on s'en doutait, pour le moral et l'état de santé des salariés. Certes ces atypiques sont ultra-minoritaires aux Etats-Unis mais Sarah Ryan pense que si le mouvement venait à être amorcé par quelques leaders d'opinion, des cadres influents ou télégéniques, cela pourrait devenir «à la mode de travailler moins aux Etats-Unis». En France, la mode en ce moment est de penser le contraire. Décidément, on n'est jamais en phase ou toujours en retard sur ce grand pays.

18 October 2006

Le débat télévisé entre Ségolène Royal, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn: sages comme des images

Difficile de passionner avec une discussion «globalement terne» comme l'écrit l'Independent et pourtant il a bien fallu rendre compte à ses lecteurs de cette première dans la vie politique en France, un débat télévisé lors d'une primaire au sein d'une des deux formations dominantes du bipolarisme à la française. La solution du Financial Times est d'aller à l'essentiel, ce matin, en présentant par exemple les protagonistes sous cet angle accessible au plus grand nombre; Ségolène Royal la «séduisante», Laurent Fabius l'«agressif» et Dominique Strauss-Kahn le «modéré».

16 October 2006

Ségolène Royal face à l'adversité: Fabius et Strauss-Kahn ne sont pas au bout de leurs peines - Le Blog de Noel Basile

Cible des critiques assénées par ses deux adversaires, Laurent Fabius et Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal conserve plus d'un atout dans son jeu. Astuces et stratagèmes tiennent le public en haleine, même à l'étranger Le scénario est digne d'un soap opera à faire chavirer Margot devant son poste. La première femme qui a de vraies chances de devenir présidente en France se prépare à riposter contre les attaques de ses rivaux, les méchants, qui distillent le doute sur ses capacités de gouverner le pays, prévient le Times. Ségolène Royal, dans le rôle de la victime angélique, «angoisse» et préfère éviter l'assaut verbal mené conjointement par Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius, dans la bataille de plus en plus rude pour décrocher la «couronne socialiste».