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November 2006

Liban: faut-il s'inquiéter pour les troupes françaises déployées sur place? - Le Blog de Noel Basile

L'Elysée, dit-on, s'inquiète pour les casques bleus français stationnés au Liban. Et de fait, l'alerte psychologique est à son maximum depuis que Hassan Nasrallah a posé cette semaine un ultimatum au premier ministre libanais Fouad Siniora d'accepter, avant le 15 novembre, la formation d'un gouvernement d'unité nationale, octroyant de facto une minorité de blocage au Hezbollah, ou de convoquer les électeurs devant les urnes. Faute de quoi, le «héro» qui a tenu tête à Israël pendant la «guerre de juillet» menace de régler son différent avec le gouvernement démocratiquement élu dans la rue. Ce qui semble, à première vue, la tentative d'un chef de guerre de rentabiliser ses faits d'armes de l'été dernier, sur le plan intérieur, poussant son avantage face à un gouvernement désarmé mais respecté par la communauté internationale, cache en réalité des enjeux régionaux qui dépassent le Liban. L'unique sponsor du Hezbollah, l'Iran, et son principal supporter, la Syrie activent la carte du Hezbollah à leur guise dès qu'il s'agit pour chacun de faire face à la pression. Le premier sur le dossier nucléaire, le second concernant l'enquête internationale sur l'assassinat de l'ancien premier ministre Rafic Hariri. C'est dans ce contexte que les troupes françaises de la FINUL tentent de remplir la mission qui leur a été assignée par le Conseil de Sécurité. Un contexte instable... et de plus en plus alarmant.

October 2006

Des Syriens réclament les restes de l'assassin de Kléber et exigent des excuses de la France

Une pétition pour la restitution des ossements de l'étudiant syrien qui assassina Kléber en Égypte sera bientôt remise à l'ambassadeur de France à Damas, annonce ce dimanche le site syria-news.com sur sa page d'accueil. Le 14 juin 1800, le général Kléber, commandant en chef de l'armée d'Orient depuis le départ d'Égypte de Bonaparte, fut poignardé dans le jardin de son quartier général par un homme de 23 ans, Suleyman El-Halaby, venu d'Alep pour suivre des études à l'Université d'Al Azhar. Condamné à mort, son corps empalé fut exposé à la foule sur la place centrale du Caire avant d'être expédié, plus tard, en France avec l'inscription ''crâne du crime et du fanatisme''.

September 2006

Liban , le Hezbollah franchit une nouvelle étape - Le Blog de Noel Basile

Le discours enfiévré de Hassan Nasrallah, vendredi, devant ses partisans n'est pas de nature à rassurer. Le chef du Hezbollah ne s'est pas contenté d'affirmer que son arsenal militaire reste intact; il a défié quiconque, «toutes les armées de la terre», de pouvoir le désarmer et a lancé un appel, à peine voilé, pour le renversement du gouvernement modéré et pro-occidental de Fouad Siniora.

Un journal égyptien critique violemment la France pour sa politique au Proche-Orient

Al-Wafd, organe de presse du principal parti d'opposition en Égypte, reproche à Paris son engagement pour résoudre la crise entre Israël et le Liban Le quotidien cairote édité par l'un des plus anciens partis politiques égyptiens, le parti Al-Wafd, a publié hier vendredi un violent article appelant ses lecteurs à se méfier de la France, «qui prétend être l'ami de notre nation arabe et musulmane et vers laquelle nos dirigeants se tournent à chaque moment difficile», écrit l'un de ses éditorialistes accusant Paris d'être «en réalité, le planificateur des catastrophes et des tragédies» qui frappent la région du Proche-Orient.

Oussama Ben Laden ou Hassan Nasrallah , lequel est-il le plus dangereux pour la France ? - Le Blog de Noel Basile

L'annonce par le groupe terroriste Al Quaida qu'il a enrôlé le GSPC algérien (Groupe salafiste pour la prédication et le combat) et les menaces qu'il profère contre la France ne sont pas de nature à rassurer même s'«il n'y a là rien de nouveau», comme l'a déclaré hier soir Nicolas Sarkozy sur France2. En effet, Al Quaïda a classé la France parmi les pays «mécréants» désignés comme cibles depuis l'interdiction du foulard islamique à l'école. Par ailleurs, les Salafistes algériens avaient depuis plusieurs années fait des offres de service à Ben Laden, sans succès car soupçonnés d'être infiltrés par les services secrets d'Alger, avant d'être «incorporés» en 2003 puis appelés à agir cette semaine par Ayman Al-Zawahiri. Le seul élément récent, c'est bien évidemment l'envoi de soldats français au Sud Liban conformément à la résolution 1701 des Nations Unies. On peut donc estimer que cet engagement militaire au Proche-Orient est désormais évalué, pas pour le mêmes raisons, par deux hommes aux portraits largement diffusés sur nos écrans de télévision: Oussama Ben Laden et Hassan Nasrallah. Les deux arborent turbans%2

August 2006

Liban France : 2000 soldats pour renforcer la FINUL et retrouver son rang sur la scène internationale - Le Blog de Noel Basile

Liban France : 2000 soldats pour renforcer la FINUL et retrouver son rang sur la scène internationale L'annonce de Jacques Chirac, hier soir, a redonné à la France sa crédibilité et lui permet de tenir son rang dans le concert des nations après les atermoiements de plus d'une semaine qui l'ont exposée aux sarcasmes et aux quolibets. Le président de la république dit avoir tenu à obtenir toutes les clarifications nécessaires de l'ONU avant d'accepter d'engager l'équivalent de deux régiments, soit 1600 hommes qui viendront s'ajouter aux 400 déjà affectés à la FINUL. Les garanties exprimées depuis New York sont une chose et celles, secrètes si elles existent, du Hezbollah via l'Iran ou d'Israël,, sans intermédiaire, en sont une autre. Il ne faut pas se leurrer, la France n'envoie pas des gendarmes régler la circulation aux carrefours (défoncés) du Sud Liban mais bel et bien une force armée pour séparer deux belligérants qui ne rêvent que d'en découdre sur l'un des terrains les plus chauds de la planète. Evitant le ridicule, elle s'expose au danger. Jouer dans la cour des grands est à ce prix là, mais après tout le panache, elle s'y connaît et le coq n'a pas encore déserté son emblême.